Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a participé à la 7e reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, le mercredi 21 septembre 2022, à New York. A l’occasion, il a annoncé une contribution d’un million de dollars américains du Burkina Faso.
Malgré les défis pressants et multiples qui sont les siens, notamment la grave situation humanitaire et sécuritaire, le Burkina Faso ne peut rester en marge de la reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Pour marquer sa « traditionnelle solidarité agissante » à l’endroit de tous les pays en lutte contre ces 3 maladies, le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a annoncé, le mercredi 21 septembre 2022, à New York, une contribution du Pays des Hommes intègres, à hauteur d’un million de dollars américains. « L’impact des investissements du Fonds mondial dans la lutte contre ces 3 maladies et le renforcement des systèmes de santé n’est plus à démontrer », a fait savoir le chef du gouvernement. Au nom du président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le chef du gouvernement a remercié le président amaricain Joe Biden et son gouvernement, pour avoir accepté d’accueillir cette 7e reconstitution des ressources du Fonds mondial.
A la suite du Burkina Faso, plusieurs autres pays et structures ont fait parler leur cœur, notamment, les Etats unis d’Amérique, la Côte d’Ivoire, le Nigéria (13,5 millions), le Qatar (50 millions) et l’Ouganda (3 millions).
Cette 7e reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme visait à mobiliser 18 milliards de dollars américains pour sauver 20 millions de vies supplémentaires durant les trois prochaines années (2023-2025). Selon l’administratrice de l’USAID, Samantha Power, le Fonds mondial a déjà sauvé la vie à 50 millions de personnes depuis sa création. « Avec la COVID-19, nous avons perdu du terrain. Selon l’ONU/Sida, 1,5 million de personnes ont été infectées par le VIH en 2021. La tuberculose a occasionné le décès de 1,5 million de personnes en 2020 et chaque minute, une personne meurt du paludisme », a-t-elle déploré. L’administratrice de l’USAID a appelé à plus de volonté dans la mobilisation des ressources, en vue de la thérapie des antirétroviraux, la distribution de moustiquaires et la prévention de la tuberculose. C’est aussi l’avis du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Adhanom Dhebreyessy pour qui, les changements climatiques, l’insécurité alimentaire, le terrorisme et bien d’autres maux, constituent autant de problèmes auxquels il faut faire face, en plus d’offrir des infrastructures et un système de santé adapté.
DCRP/Primature