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Flora Paré, artiste burkinabè : « Le public découvrira une nouvelle facette de moi »

Flora Paré est une jeune artiste burkinabè, chanteuse, auteure, compositeure, etc. Pétrie de talents, elle s’est révélée au public burkinabè avec son single intitulé « De l’amour en bandes sonores » sorti en 2023. Ne lui demandez surtout pas dans quel registre musical évolue-t-elle, car la médaillée d’argent en chanson aux 9e Jeux de la Francophonie, à Kinshasa, en août 2023, vous répondra tout simplement : « Je n’ai pas un registre musical prédéfini sur lequel je m’arrête. En fait, je fais du Reggae, du Rap, du Blues, bref je fais de la musique ». Invitée de actuburkina, le 16 février 2024, elle a annoncé la sortie, dans les semaines ou mois à venir, de son maxi à travers lequel elle fera découvrir cette nouvelle facette d’elle. Allons à la découverte de l’artiste dans ces lignes qui suivent !

Comment se porte Flora Paré ?

Flora Paré se porte très bien. On s’active actuellement positivement, pour le mieux.

Explique-nous comment tu es arrivée à la musique ?

La musique pour moi est une passion d’enfance. Il est vrai que ça semble un peu cliché mais c’est quelque chose que j’aime depuis toute petite. J’écoute énormément la musique grâce à mon papa qui est un mélomane. Mon père dit que je chante depuis que j’ai commencé à parler, pour dire que la musique a toujours fait partie de mon environnement. J’ai grandi avec cela mais aussi avec cette passion de la pratiquer. Je dirai que c’est dans mes années lycées que j’ai vraiment tenter quelque chose, chanter devant un public et j’ai vu que cela me plaisait bien et de fil en aiguille, je suis là où je suis aujourd’hui.

En 2023, vous avez sorti votre single intitulé « De l’amour en bandes sonores ». C’était pour dire quoi exactement ?

« De l’amour en bandes sonores » c’était pour dire qu’à travers ma musique, ce que j’aimerais communiquer, c’est avant tout l’amour, beaucoup d’amour pour toutes les personnes qui me soutiennent depuis le départ mais aussi de l’amour en général parce que, pour moi, la musique c’est avant tout une émotion, pouvoir transmettre une émotion positive, notamment l’amour envers l’humanité de manière général.

Parlant de ce single, quelle a été la réaction des mélomanes. A-t-il été bien accueilli par eux?

La plupart des commentaires a consisté à dire que je parlais trop gros français. C’est ce que j’ai beaucoup entendu. Cependant de façon générale, la chanson a été bien accueillie. Il est vrai que bien des gens m’ont aussi demandé qu’ils ne savaient pas trop comment m’identifier, à savoir si je faisais du Reggae ou du Rap. Ce sont des questions qui sont beaucoup revenues et j’ai bien aimé laisser le suspens comme ça.

Justement, avez-vous un registre musical particulier dans lequel vous évoluez ?

Avant tout, je suis une artiste. Je n’ai pas un registre musical prédéfini sur lequel je m’arrête. Et cela vous aller le découvrir dans les semaines ou mois avenir.  En fait, je fais du Reggae, du Rap, du Blues, bref je fais de la musique.

Vous avez été désignée ambassadrice de Plan international Burkina pour l’égalité des genres en Afrique de l’Ouest et Afrique centrale. En quoi consiste exactement votre mission ?

En tant qu’ambassadrice de Plan international Burkina, j’ai eu à effectuer quelques déplacements, pour des rencontres avec des élèves, des étudiants, des personnes de toutes catégories pour échanger sur des questions d’égalité hommes/femmes, sur la notion d’émancipation de la femme, sur le rôle et la place de la femme dans la société. Cela a été très enrichissant pour moi parce que j’ai pu partager mes modestes connaissances mais j’ai pu aussi recevoir de tous ceux avec qui j’ai pu échanger.

En dehors de la musique, menez-vous d’autres activités ?

Il y a une réponse que j’aime emprunter au grand frère Duden J qui dit qu’en dehors de la musique, je fais de la musique. Pour dire que la musique, c’est mon activité à temps plein et c’est mon métier.

Selon nos informations, vous seriez une grande handballeuse et auriez joué dans l’équipe féminine nationale ? Qu’en est-il réellement ?

Ça c’est une très vieille histoire !  J’ai été handballeuse et le dernier club dans lequel j’ai joué, c’était la SONABHY handball club mais cela fait déjà 10 ans que j’ai arrêté. Le handball a été une grande passion pour moi et j’ai joué en équipe nationale junior. J’ai joué dans plusieurs clubs mais j’ai arrêté tout ça.

Quels sont les projets de Flora Paré à court et moyen termes ?

 

Y a-t-il un concert en vue ?

Pour le moment, je n’ai pas encore programmé mais c’est au programme de cette année 2024.

En tant que jeune artiste, quel est votre regard sur la musique burkinabè de façon générale ?

Je dirai que la musique burkinabè est en ébullition. Il y a beaucoup de mouvements, beaucoup de jeunes qui s’y intéressent et de plus en plus, ce n’est plus vu comme un métier pour les parias, pour ceux qui ont échoué dans les études. J’espère vraiment que cela va continuer ainsi et qu’on va travailler un peu plus la qualité des contenus pour pouvoir propulser notre musique à un autre niveau.

Quel est votre message à l’endroit de vos fans ?

 

Propos recueillis par Colette DRABO

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