Du 25 au 26 février 2019, se tient, à Ouagadougou, le colloque international de la 26e édition du Festival international du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), placé sous le thème: » Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité. La cérémonie d’ouverture dudit colloque a été présidée par Abdoul Karim SANGO, ministre de la Culture, des arts et du tourisme.
Le colloque est un des éléments-clés de la célébration des 50 ans du FESPACO. Pendant 48 heures donc, les acteurs du cinéma africain vont poser un regard rétrospectif sr le chemin parcouru pendant 50 ans et de formuler les visions, les désirs et les objectifs pour un futur proche et lointain. Il se présente donc comme une invitation à méditer sur toutes les questions, de contribuer au façonnement et à la transformation du plus grand évènement culturel du continent.
Ce colloque qui réunit des professionnels et étudiants des écoles et instituts de formations aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel, des enseignants-chercheurs, des hommes et femmes de culture, servira de cadre pour aborder la problématique de la formation des acteurs du cinéma africain, de son financement, et de son marché. Plusieurs thématiques sont au programme à savoir « Il était une fois le FESPACO », « Confronter notre mémoire », « Forger l’avenir et pérenniser le FESPACO » et « Les nouvelles bases économiques « .
Les recommandations qui seront issues de ce colloque seront mises à la disposition des acteurs du cinéma et des décideurs politiques. En tout cas, le ministre en charge de la Culture, Abdoul Karim SANGO, qui a présidé l’ouverture des travaux, a fait savoir que le gouvernement sera très attentif aux conclusions qui sortiront de ce colloque et prendra des dispositions nécessaires pour la mise en œuvre de ces recommandations.
AL CAPPUCCINO
photo: SIG
