Accusé de complicité avec les auteurs du coup d’État manqué de la mi-septembre et inculpé, entre autres, d’attentat à la sûreté de l’État et de collusion avec des forces étrangères, Djibrill Bassolé a déjà été auditionné plusieurs fois sur le fonds du dossier par le pool de trois juges d’instruction (deux militaires et un civil) chargés de l’enquête.
Mais depuis fin décembre, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré provoque des incidents de procédure, refusant notamment les convocations des magistrats pour être entendu sur le contenu des écoutes téléphoniques qui le mettent en cause, avec Guillaume Soro, dans une tentative de soutien aux putschistes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Les transcriptions de ces écoutes ont été couchées sur procès-verbal et versées au dossier. « Bassolé demande à ce qu’elles soient retirées de la procédure. Cela prendra un peu plus de temps, mais il devra bien finir par s’expliquer sur ce point », affirme une source judiciaire proche de l’enquête…
Source : jeuneafrique.com