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ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE : l’accord politique  de l’opposition  paraphé

Des leaders politiques de l’opposition, avec à leur tête le chef de file de l’opposition  Zéphirin Diabré de l’UPC, ainsi que d’autres ténors de l’arène politique notamment, Eddie Komboïgo du CDP, Me Gilbert Noël Ouédraogo de l’ADF/RDA, Kadré Desiré Ouédraogo de Agir Ensemble ont été procédé, ce 18 août 2020, à la signature d’un accord politique dont l’objectif est de soutenir, le candidat de l’opposition qui sera au second tour.

08 candidats à la présidentielle et 22 partis politiques mutualisent leurs efforts pour affronter l’élection de novembre 2020. Cet acte a été matérialisé par la signature d’un accord, ce 18 août à la salle de conférence de Ouaga 2000.En effet, ledit accord ambitionne réaliser l’alternance politique au Burkina dans la perspective d’offrir une alternative au peuple burkinabè, foi de l’opposition politique. Lors de ladite signature, les opposants ont pris l’engagement de faire en sorte que la gestion du pouvoir d’Etat après les élections aille   dans le sens de l’intérêt général et suivant les règles de bonne gouvernance et que le président du Faso issu de l’accord politique  s’oblige à associer toutes les forces ayant concouru à son élection, à la gestion du pouvoir d’Etat tout au long du mandat, sauf désaccord politique grave constaté par les parties à l’accord . A son Article 14,  l’accord stipule que les partis de l’accord « s’obligent à soutenir  le candidat  issu de l’un des partis de l’accord qui ira au second tour de l’élection présidentielle de novembre 2020 ». « Ce soutien se fera par appel public et toute autre forme de stratégies et/ou d’actions non interdites par la loi, au plus tard dans les 24 heures qui suivent la proclamation des résultats définitifs du premier tour par le Conseil constitutionnel», révèle le document. Aussi, toujours d’après le document, les parties à l’accord s’obligent à désavouer, immédiatement et publiquement, tout signataire du présent accord, tout cadre ou responsable d’un parti, formation politique ou mouvement appelant à soutenir tout autre candidat, ou appelant les électeurs à s’abstenir de voter. Les parties « s’obligent aussi à mutualiser leurs forces, leurs équipements et leurs finances en soutien à celui des leurs, arrivé au second tour de l’élection présidentielle de 2020 ». Cependant, « dans le cas ou deux candidats signataires du présent accord arrivent au second tour de l’élection présidentielle, chaque partie à l’accord est libre de soutenir le candidat de son choix », précise toujours l’accord. A la fin de cette signature, le président du CDP, Eddie Komboigo, a déclaré qu’il faut une réconciliation nationale pour aller à la paix. D’après lui,  ce sont les deux éléments qui ont amené le CDP à signer cet accord. « Nous avons fort espoir qu’ensemble, nous triompherons le soir du 22 novembre. Nous arriverons à la réconciliation qui permettra aux exilés de regagner le Burkina Faso », a-t-il soutenu. A la question de savoir si le CDP est prêt à soutenir le candidat Kadré Désiré Ouédraogo du Mouvement Agir ensemble, si toutefois c’est ce dernier qui devrait aller au second tour , le  président du CDP a répondu par l’affirmative. D’ailleurs, a-t-il  indiqué : «  comme c’est Eddie Komboigo qui sera au second tour, cela veut dire que Kadré Désiré Ouédraogo et son parti auront l’obligeance de soutenir le CDP pour aller conquérir le pouvoir ».

Frédéric TIANHOUN

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