Le directeur général de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP), Dr Emile Paré était face à la presse ce 15 janvier 2021 au sein de ladite école à Ouagadougou. L’objectif de ce rendez-vous avec les médias, faire le point de la rentrée scolaire de 2020-2021 effective depuis le 5 janvier dernier et des difficultés liées à l’harmonisation des curricula de formation.
Selon le directeur général de l’ENSP, Dr Emile Paré, la rentrée scolaire à l’ENSP est effective depuis le 5 janvier 2021 pour les élèves issus des concours professionnels et le 11 janvier 2021 pour les élèves issus des concours directs et des inscrits privés. En termes de résultats, pour l’année scolaire 2018-2019, sur 3050 candidats présentés par l’ENSP à l’examen national, 3010 ont obtenu leur parchemin, soit un taux de réussite de 98,69%.
A en croire Dr Emile Paré, pour se conformer aux exigences de l’OOAS en matière de qualité et de compétitivité des personnels de santé formés à l’ENSP, l’école a entrepris depuis 2018, l’harmonisation des curricula des infirmiers et sages femmes sous le format LMD ainsi que sa mise en œuvre. L’harmonisation de 13 filières attaché de santé telles que l’odontostomatologie, la pédiatrie, la santé mentale, les soins obstétricaux et gynécologiques, la sécurité du travail, la médecine d’urgence et l’anesthésie réanimation a été entamée en 2018 et appliqué dans nos écoles de formation depuis 2019 en vue de les mettre en œuvre en conformité avec les exigences de l’OOAS. Cependant l’une des filières notamment celle des attachés de santé en anesthésie-réanimation dont le programme a été harmonisé selon l’OOAS rencontre quelques difficultés. En effet, ce nouveau programme de formation est jugé par la société savante, insuffisante et incapable de répondre aux exigences du métier conformément aux textes règlementaires du Burkina Faso. Ces Difficultés ont conduit à l’arrêt depuis deux mois des cours et des stages dans la filière anesthésie-réanimation. « Au regard des observations faites par la société savante, l’ENSP est disposée à échanger avec les principaux acteurs, en vue d’adapter le programme aux exigences nationales spécifiquement dans le domaine de l’anesthésie-réanimation pour sortir des agents anesthésistes compétents », a fait savoir le directeur de l’ENSP.
Pour le délégué général de l’ENSP, Caleb Sawadogo, c’est la reprise des cours et des stages avec le programme qui a été initié en l’occurrence le système LMD, que demandent les étudiant. « Il n’est pas question de retourner à l’ancien système », a-t-il laissé entendre. Pour rappel, L’ENSP créée en 1977 soufflera ses 44 bougies au cours de cette année, au service de la formation de l’étudiant burkinabè et africain.
Kiswendsida Fidèle KONSIAMBO
