Après cinq mois de publication de votre rubrique préféré « Vie de Stars » sur votre journal en ligne Actuburkina.net, nous avons choisi de faire une halte pour vous faire revivre les moments forts de quelques artistes qui sont passés à cette tribune. Il s’agit en effet, des artistes musiciens comme Doundosy, Dez Altino, Imilo Lechanceux, Adji et de l’artiste slameur Maître Lvlilcielo. Découvrez !
Vous avez sorti un album « Mélodie Djeka » en 2001 et après, silence radio. Où était donc passé Doundosy pendant tout ce temps ?
Effectivement, en 2001, il y a eu beaucoup des coïncidences dans ma vie. Il y avait la musique et mon projet d’études à Londres, en Angleterre. Au moment où je finalisais l’album, il y avait aussi la pression du départ pour l’Angleterre. Ce qui a fait que juste après la sortie de l’œuvre, je n’étais pas là. Cela a pris du temps parce qu’il fallait non seulement s’adapter, faire face aux réalités, accomplir les missions qu’on s’était fixées, ce qui a créé cette absence pendant presque 20 ans.
Mais en 2021, vous avez fait sortir un single « Wobr ». Qu’est-ce que cela signifie ?
20 ans après, ce n’était pas facile de revenir sur scène avec toujours les mêmes ambitions. J’ai dû préparé doucement mon retour et c’est en fin 2016 début 2017 que j’ai totalement signé mon retour au Burkina. Je me suis dit qu’étant revenu après plus de 20 ans, il y a eu certainement le déracinement parce que faire des années en train de parler uniquement l’anglais, l’accent français ou la langue maternelle a pris un coup, en clair, il y aurait des lacunes quelque part. Donc j’ai pris le temps de m’adapter, de préparer « Wobr » sorti le 1er septembre 2021, pour signifier que je suis de retour et que je sollicite l’accompagnement de tout le monde pour reprendre le combat pour la valorisation du patrimoine culturel.
Est-ce à dire que Doundosy est vraiment de retour et qu’il « ne va plus disparaitre des radars » ?
Je vous ai dit que j’ai décidé de m’installer parce que j’ai mis du temps pour le faire. Vous voyez que de 2016 à 2021, cela fait 5 ans, ce qui n’est pas petit. Donc, je pense que c’est juste une manière de dire que je ne vais plus repartir, que je suis là pour toujours. Nous sommes là pour continuer le combat culturel, être garant de cette valeur culturelle que je prône. Je souhaite qu’on protège cette valeur pour les générations à venir.
Doundosy s’adresse à vos fans d’ici et d’ailleurs
Comment se porte Adji aujourd’hui ?
Je rends grâce à Dieu. Pour quelqu’un qui a traversé ce que j’ai traversé, et que les médecins viennent en fin de compte dire que je suis en rémission, c’est déjà la pleine forme même si derrière cela je dois me ménager et prendre toujours des médicaments. Donc, grâce à Dieu ça va.
C’est en 2022 que l’opinion a eu écho du mal qui vous rongeait à savoir, le cancer du sein. Quelle a été votre arme pour arriver à vaincre cette maladie dont l’espoir n’était pas permis pour beaucoup ?
D’aucuns ne vont pas me comprendre, mais ç’a été le Saint Esprit. L’esprit de Dieu m’a remplie d’une force surnaturelle, et je crois que les spirituels le comprendront, qui me faisait me sentir comme si j’avais un palu. Et pourtant en temps normal, être en train de traiter un cancer, c’est un autre niveau. Vraiment je rends grâce à Dieu parce qu’il m’a remplie de son Esprit et c’est l’arme que j’avais pour donner de la joie aux autres, pour garder le sourire jusqu’à la fin de la bataille.
Aujourd’hui, vous êtes guérie du cancer. Quel est le message que vous avez à adresser à ces femmes qui souffrent de cette maladie et aussi à celles qui sont bien portantes ?
Pour toutes ces femmes qui souffrent actuellement, je leur dis de rester attachées à Dieu, de s’accrocher de toutes leurs forces à Dieu. Dites au Dieu que vous servez que vous savez qu’il est fidèle, que les médecins vous soigneront mais lui, Dieu vous guérira. Et cela se fera par sa grâce. C’est celui sur qui, je me suis appuyée pendant ma période de maladie. Et c’est ce que je transferts à toutes les autres malades qui souffrent de quelque que cancer que ce soit.
Pour celles qui sont bien portantes, qu’elles sachent que pour la bataille contre le cancer, il faut faire le dépistage. Mes sœurs, mes filles, faisons le dépistage précoce qui prévient beaucoup de choses, cela évite de nombreux désagréments. Quand j’ai senti la boule, si j’avais fait le dépistage très précocement, je l’aurai vu bien parce que la boule avait une dimension de 7 cm, donc il valait mon poignet dans mon sein mais je ne le sentais pas. Donc la première arme pour cette lutte, c’est le dépistage. J’ai décidé alors de me lancer dans la promotion de la santé qui est la prévention et le curatif.
On ne peut pas parler avec Adji sans parler de son défunt compagnon, Black So Man. Que faites-vous pour perpétuer la mémoire de ce grand artiste parti trop tôt ?
Quelle appréciation faites-vous de l’évolution de la musique burkinabè dans son ensemble, Dez Altino ?
Imilo Lechanceux, on sait que tu t’es beaucoup investi dans la carrière de Aïcha Trembler et Dj Domi. Es-tu satisfait, à ce jour, de tout ce qui a été fait les concernant ?
Maître Lvlilcielo, tu as choisi le slam comme genre musical. Pourquoi le choix de ce genre musical ?
J’ai choisi le slam parce que d’abord c’est l’art par excellence pour l’éducation. On peut passer par le slam pour changer beaucoup de choses. Par exemple, avec la situation que nous vivons actuellement, par le slam, on peut éduquer, pour changer les comportements. On peut y passer pour soigner plusieurs maux de la société, par exemple la situation de la femme, la délinquance juvénile, l’usage non responsable des réseaux sociaux, etc. Le slam peut donc contribuer à résoudre des tous ces problèmes. C’est pourquoi je me suis lancé dans cet art, afin d’apporter ma touche pour un changement meilleur.
Penses-tu que le slam a de l’avenir au Burkina ?
Rassemblés par Kiswendsida Fidèle KONSIAMBO