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Dénonciation des cas de corruption au Burkina Faso : Un numéro vert désormais disponible, le 80 00 11 50

Dans le cadre de la lutte contre la corruption, le ministre en charge de la justice a mis à la disposition des citoyens, un numéro vert. La cérémonie officiellement a eu lieu ce 14 juillet 2022 à Ouagadougou en présence du premier président de la cour des comptes et du contrôleur général d’Etat.

 « Prérogatives du citoyen dans la dénonciation des actes de corruption ». C’est sous ce thème que le ministre de la justice des droits humains, chargé des relations avec les institutions, garde des sceaux, Barthélemy Kéré a procédé au lancement officiel du numéro vert 80 00 11 50, de l’inspection technique des services. Un lancement qui intervient, selon le ministre de la justice, à un moment où toutes les machines de l’Etat sont en éveil maximum afin de rendre inopérantes toutes les actions de corruption et de sanctionner tous les auteurs avérés de corruption ou d’infractions assimilées.

A l’en croire, le numéro vert a un double sens car elle vise, d’une part, à donner un message fort à tout citoyen sur sa responsabilité à lutter contre le phénomène, et d’autre part, à permettre à tout un chacun d’informer l’Inspection technique des services de tous les cas de corruption détectés dans le secteur de la justice et des droits humains au Burkina.

Barthélemy Kéré s’est dit convaincu que chaque acteur s’engagera, non seulement à faire connaître le numéro vert à tous les citoyens, mais aussi à l’utiliser pour dénoncer les cas de corruption. Pour lui, la corruption sape la démocratie et l’Etat de droit, entraîne des violations des droits de l’homme, effrite la confiance entre les citoyens et les institutions et crée un terrain propice à la criminalité organisée et à l’incivisme économique.

Aux acteurs d’opérationnalisation du 80 00 11 50, le ministre en charge de la justice leur à exhorté à participer aux débats, en vue d’apporter leurs contributions pour s’informer davantage sur la problématique du phénomène de la corruption au Burkina Faso.

A la presse, Me Barthélemy Kéré a invité à relayer l’information pour contribuer à une lutte efficace contre la corruption.

Selon la représentante résidente adjointe du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), Isabelle Tschan, le numéro vert est un puissant outil. Cependant le véritable défi qui se présente est la suite qui sera réservée aux cas de plaintes et de corruption collectés. Selon elle, une chose est de mettre en place un système de recours pour les justiciables et de collecter les cas de manquements aux principes de fonctionnement de l’institution judiciaire, une autre est de donner suite à ces manquements et de prévenir la corruption dans le système judiciaire. Elle a en outre rassuré de la disponibilité à accompagner l’institution judiciaire pour la vulgarisation et l’opérationnalisation du 80 00 11 50.

Didèdoua Franck ZINGUE

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