Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a ouvert, ce 21 août 2017, à l’Assemblée Nationale, le livre de condoléances en mémoire de Salifou Diallo, président du parlement burkinabè décédé le 19 août dernier à Paris.
C’est sous une forte pluie que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré est arrivé à l’assemblée nationale à 9h58, et a pris place entre Bénewendé Stanislas Sankara, vice-président du Parlement et le Premier ministre Paul Kaba Thiéba. La salle était pleine et le silence à son comble. Seuls les crépitements des appareils photos se faisaient entendre. Les membres du gouvernement et les présidents des institutions étaient présents sans oublier les locataires des lieux, notamment les députés, dans leur majorité, qui étaient vêtus en blanc. C’est le vice-président du Parlement qui a introduit le président du Faso pour l’apposition de la signature après avoir invité l’assistance à observer une minute de silence en mémoire de l’illustre disparu. Une bonne cinq minutes a suffi au chef de l’Etat pour écrire ceci : « Mesdames et Messieurs, distinguées personnalités ; la brutale disparition de Salifou Diallo, président de l’Assemblée nationale, président également du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) est une lourde perte pour le Parlement, pour son parti et pour la nation entière. En saluant sa mémoire, en souvenir des combats menés ensemble, je voudrais reconnaitre en cet homme, un patriote, un homme de conviction et d’action. Trente ans de vie politique ont scellé à jamais nos relations de camaraderie, de fraternité et d’amitié. Mes sincères condoléances à son épouse, à ses enfants et à toute la grande famille. Sa mémoire restera éternelle. Le seul moment que nous devons lui rendre hommage, c’est de tenir haut son idéal pour sa cause et pour le développement du Burkina Faso. Salifou Diallo repose en paix, que la terre du Burkina Faso te soit légère ». Des propos qui ont été lus par la suite par le vice-président du Parlement. Le président du Faso a par ailleurs indiqué que le combat que Salifou Diallo menait, à savoir celui pour la démocratie, le développement économique et social, et celui pour la liberté, doit être poursuivi.
Après le président du Faso, le chef du gouvernement et les présidents d’institutions ont aussi écrit dans le livre de condoléances.
Paul TINDANO
(Stagiaire)
Ph. Burkina24