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CRISE A L’ASSEMBLEE NATIONALE MALIENNE : Eviter les bagarres politiciennes

Le président de l’Assemblée nationale du Mali, Issiaka Sidibé, est dans une mauvaise posture. En effet, des députés de l’opposition et de la majorité, dénoncent sa gouvernance et souhaitent être associés à la gestion financière de l’Assemblée nationale. Le plus étonnant, c’est que même des députés de son propre camp, c’est-à-dire de la majorité présidentielle, font partie de cette fronde qui dure depuis quelques semaines. Tant et si bien que certains députés n’hésitent même pas à demander la destitution de l’actuel occupant du perchoir malien, si rien n’est fait dans les jours à venir. Mais, le moins que l’on puisse dire, c’est que cette crise risque de provoquer une instabilité au sommet de l’Etat malien qui, au regard du contexte actuel, n’avait pas besoin de cela. Le Mali a actuellement besoin de l’union sacrée de ses fils et filles face notamment à la menace terroriste. Ce d’autant plus que les chantiers du développement sont nombreux et que le pays peine à se relever. C’est dire que les députés maliens ont mieux à faire que de se livrer à des querelles intestines. Cette mésentente au sein de l’hémicycle malien, pourrait constituer du pain bénit pour les djihadistes qui n’en demandaient pas mieux.

Pourquoi ne pas commanditer un audit pour situer les responsabilités ?

En tout cas, la crise peut se résoudre sans grand dommage mais tout dépend de la manière dont elle sera gérée par le président de l’Assemblée nationale malien et le Président Ibrahim Boubacar Kéita (IBK). Mais il reste à savoir si la mal gouvernance dont on accuse le président de l’Assemblée nationale est vraiment fondée. A lui de se défendre en apportant la preuve de son innocence. Pourquoi ne pas commanditer un audit pour situer les responsabilités ? En tout cas, on le sait, depuis son avènement au perchoir, Issiaka Sidibé n’avait jamais fait l’unanimité au sein de la majorité présidentielle, certains estimant qu’il est un militant de la 25e heure. Ceci explique-t-il en partie cela ? Quoi qu’on dise, il est impératif d’éviter les querelles politiciennes et privilégier l’intérêt supérieur du Mali.

Françoise DEMBELE

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