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COTE D’IVOIRE : le président Ouattara annonce la création d’un poste de vice-président

Dans son traditionnel discours à la Nation, à la veille de la commémoration du 56e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire,  le chef de l’Etat,  Alassane Ouattara,  a annoncé  hier samedi  6 août, la création d’un poste de vice-président et d’un Sénat dans le cadre de la nouvelle Constitution, laquelle sera soumise à référendum à la fin du mois d’octobre.

La rédaction d’une nouvelle Constitution était l’une des promesses de campagne d’Alassane Ouattara, réélu pour un second et dernier mandat de cinq ans en octobre 2015. A la veille de la commémoration du 56e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, il a confirmé la création du poste de vice-président, l’une des principales « innovations » du nouveau texte. Selon le chef de l’Etat ivoirien, ledit vice-président  sera « élu au suffrage universel direct, en même temps que le président de la République (…) pour garantir la paix et la stabilité ». « En cas de vacance de pouvoir, il (le vice-président) garantit la continuité de l’État d’une part et le respect du calendrier électoral d’autre part », a-t-il expliqué.

Outre cette innovation, la nouvelle Constitution prévoit de doter la Côte d’Ivoire d’un « Sénat » composé « d’anciens serviteurs de l’État, de personnalités de qualité » qui cohabiteront avec l’Assemblée nationale. « Il nous faut écrire de nouvelles pages de notre histoire », a souligné M. Ouattara avant d’ajouter que ces propositions seront soumises à la  décision du peuple souverain ivoirien, à la fin du mois d’octobre de cette année, à travers un référendum. Chose que refusent des partis de l’opposition.

Au nombre de  vingt-trois dont le Front Populaire Ivoirien (FPI), ces opposants ont adopté, le 4 août, une déclaration commune refusant le référendum sur une nouvelle Constitution. Pour ces derniers, « la nomination d’un vice-président vise en réalité à lui (Ouattara) permettre de choisir son successeur,  ce qui traduirait une dévolution monarchique du pouvoir ». Ils demandent plutôt la « convocation d’une assemblée constituante ». Aussi estiment-ils que « la multiplication de nouvelles institutions, vice-présidence, Sénat, Chambre des rois, dans une période où le budget de l’État s’avère insuffisant pour faire face à l’amélioration du niveau de vie des populations, est anachronique ».

Colette DRABO

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