Le congrès de fusion des forces sankaristes et progressistes aura lieu du 30 octobre au 1er novembre 2021, à Ouagadougou,. A quelques jours de l’évènement, les responsables du comité d’organisation ont animé une conférence de presse ce 26 octobre, au siège de l’UNIR/PS pour annoncer les couleurs. Selon eux, tout est fin prêt pour relever le défi d’une organisation réussie du congrès.
Le congrès de fusion des forces sankaristes et progressistes est fin prêt pour relever le défi d’une organisation réussie de ce grand rassemblement des Sankaristes et progressistes. Il l’a fait savoir ce 26 octobre au cours d’une conférence de presse. Selon ledit comité, ce sont en tout 600 congressistes sont attendus les 30 et 31 octobre, à Ouagadougou et 4 000 militants à la clôture prévue le 1er novembre prochain. A en croire Alidou Sanfo, président du comité d’organisation du congrès de fusion, des délégations viendront du Niger, du Mali, de la Côte d’Ivoire, de la Tanzanie notamment la fille de Julius Nyerere, de la France et d’autres pays d’Europe.
Il a annoncé qu’à ce jour, trois autres partis politiques, notamment l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS), la Convention des Patriotiques/Faso Baara (CPP/FB) et le Parti de la Justice et du développement ( PJD) ainsi que deux Organisations de la société civile, le Mouvement pour la cause du Faso (FASOKOOZ) et la Jeunesse sankariste unie (JSU) ont rejoint l’UNIR/PS et le Mouvement patriotique pour le salut (MPS). Quel parti peut adhérer au nouveau parti? A cette question, Alidou Sanfo a laissé entendre tous les partis d’obédience sankariste peut adhérer. «Nous avons dit que nous affirmons notre appartenance à l’obédience sankariste avec les forces progressistes. Cela veut dire que si un parti se reconnait dans cette vision, il peut être admis à notre processus de fusion. Nous avons constaté que les partis ayant adhéré sont tous de l’Alliance des partis politiques de la majorité présidentielle (APMP). Mais nous restons ouverts. Il n’est pas interdit à des partis de l’opposition de nous rejoindre », a-t-il dit. Et Dr Adama Derra, chargé du secrétariat dans le cadre du processus de fusion, d’ajouter : « Les adhésions ne s’arrêtent pas au jour du congrès. Les portes restent toujours ouvertes même après le congrès ».
Il faut noter que le congrès est placé sous le thème : « L’union des forces progressistes comme alternative crédible dans la lutte contre l’insécurité pour le progrès du Burkina Faso ». il vise selon les conférenciers, à créer un cadre propice à la résolution des préoccupations majeures du Burkina et des aspirations profondes des populations. A la question d’un journaliste de savoir pourquoi le choix d’un tel thème, le président du comité d’organisation de fusion a été on ne peut plus clair : « Sous la Révolution, Thomas Sankara a eu à faire face à ce genre de situation même si ce n’était pas à ce degré. Il avait prôné la mobilisation populaire. Nous pensons qu’avec ce qui nous arrive aujourd’hui, il faut amener le peuple à se mobiliser, à s’organiser et à défendre sa communauté, son territoire. Les Forces de défense et de sécurité sont des professionnels mais si à côté le peuple n’est pas préparé, n’est pas conscientisé, il sera très difficile d’avoir le réflexe et le courage d’affronter ce genre de situation. C’est pourquoi nous estimons qu’il faut travailler à une mobilisation populaire pour lutter efficacement contre l’insécurité ».
Colette DRABO
