Un collectif d’Organisations de la société civile, CDAIP, MBDHP, REN-LAC, COLLECTIF CGT-B, CCVC/OUAGA, ODJ, UGEB, SYNAMUB, AJB, CADDL, étaient face à la presse ce 24 octobre 2017 pour annoncer les activités qu’il prévoit dans le cadre de la commémoration du 3e anniversaire de l’insurrection populaire 2014, notamment la marche-meeting prévue le 4 novembre prochain.
Des OSC ne veulent pas laisser passer sous silence le 3e anniversaire de l’insurrection populaire ayant renversé le régime Compaoré. A ce titre, ces OSC organisent le 4 novembre prochain, à partir de 8h à la Place de la nation, une marche-meeting. Pour ce faire, elles ont lancé un appel aux populations de Ouagadougou et environs à sortir massivement le jour-j.
L’occasion a été saisie par les conférenciers pour exprimer leur amertume quant aux libérations tous azimuts par la justice de certaines personnes arrêtées dans le cadre de l’insurrection populaire et du putsch manqué dont le dernier en date est celle de Djibrill Bassolé. Selon eux, malgré la présence d’hommes honnêtes et intègres en son sein, la justice demeure « dans sa forme et dans le fond, un instrument au service des riches et des puissants dont elle protège les intérêts ».
La question de la vie chère n’est pas passée sous silence. A leur avis, le pouvoir actuel peine à offrir un mieux-être aux Burkinabè. A les en croire, la situation n’est guère reluisante et elle risque d’empirer avec la famine au regard de la campagne agricole qui a été morose.
Comme il fallait s’y attendre, l’arrestation de Pascal Zaïda et ses camarades a été évoquée. Tout en condamnant l’attitude des autorités municipales de n’avoir pas autorisé le meeting du CED étant donné que c’est un droit fondamental pour tout citoyen, le collectif a dit ne pas cautionner le fond du meeting du CED dont un des points est la demande de libération des généraux incarcérés dans le cadre du putsch .
Thierry SAWADOGO
(Stagiaire)