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CILSS : le nouveau Secrétaire exécutif  et son équipe ont pris fonction

La nouvelle équipe dirigeante du Comité inter Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) a pris officiellement fonction pour conduire la direction de l’organisation sahélienne. C’était au cours d’une cérémonie solennelle de passation de charge organisée ce 16 décembre 2020, à Ouagadougou, au siège de l’institution. Le ministre coordonnateur, le secrétaire exécutif et adjoint étaient les postes concernés par cette passation.

Nommé le 20 juillet 2020 lors de la 19e Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement, le Nigérien Dr Abdoulaye Mohamadou a pris officiellement fonction en tant que  SE du CILSS. Il s’est réjoui de la confiance placée en lui pour conduire l’organisation. « Permettez-moi  d’exprimer ma profonde gratitude aux Chefs d’Etat et de gouvernement qui ont porté leur choix sur ma modeste personne pour diriger l’une des plus importantes coopérations de notre espace », s’est-il exprimé d’entrée de jeu. Une fonction dont il mesure l’ampleur des défis qui l’attendent. Il s’est réjoui d’avoir intégré la famille CILSS unanimement reconnue pour son expertise dans ses domaines d’intervention et surtout chers aux populations sahélienne et ouest africaine dont la résilience dépend en partie des décisions inspirées par les informations techniques fournies aux Etats membres.

 

Le SE entrant, Abdoulaye Mohamadou

Des défis, Dr Abdoulaye Mohamadou  sait qu’il en existe et pas des moindres. Et l’un des plus grands, a-t-il dit, sera de s’investir résolument pour la recherche de financements durables. En tout cas, il entend s’attaquer à  la question des réformes pour faire de l’organisation, « un CILSS nouveau ». Tout en s’inspirant des acquis déjà engrangés par ses prédécesseurs, notamment le SE sortant, le Tchadien Dr Djimé Adoum et son équipe, Dr Abdoulaye Mohamadou a foi que lesdites réformes permettront de donner un souffle nouveau au CILSS et faire de lui, une institution bien gouvernée, appropriée par les Etats membres et financièrement viable. « Le CILSS nouveau doit être un excellent centre de production de données pour aider nos Etats et l’ensemble des dirigeants à prendre des bonnes décisions dans ces domaines d’actions », a-t-il précisé. A l’en croire, ce CILSS nouveau doit être également un véritable outil de coopération entre les Etats membres, notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les ressources naturelles, les changements climatiques, la mobilisation de l’eau et les questions de population.

 

Le SE sortant, Djimé Adoum

 Il faut noter que le ministre de l’Agriculture du Tchad, Abdoulaye Diar, est le nouveau coordonnateur du CILSS en remplacement du ministre de l’Agriculture du Burkina, Salifou Ouédraogo. Le SE entrant remplace à ce poste Djimé Adoum qui a passé 7 ans. En plus de la passation de charges à  ses deux postes, on peut ajouter ceux en charge des opérations, notamment le Secrétariat exécutif adjoint. A ce poste, le Burkinabè Paul Ouédraogo remplace Ibrahim Lumumba Idi-Issa. Ces nouveaux cadres dirigeants ont été désignés par les chefs d’Etat membres du CILSS le 20 juillet,  sous la présidence de Idriss Deby, président du Tchad, actuel président en exercice du CILSS. Le nouveau ministre coordonnateur du CILSS qui compte de nos jours 13 membres et qui sera d’ici là élargie à 15, n’est nul autre que son ministre de l’agriculture, Abdoulaye Diar. Le coordonnateur a, en outre, promis d’œuvrer de concert avec des partenaires tels que l’UEMOA et le G5-Sahel pour  mutualiser les efforts pour une meilleure complémentarité, une synergie d’actions et une coordination sur les questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle et surtout de la détérioration des moyens d’existence des populations. Pour Abdouaye Diar, il est impérieux « de mener un plaidoyer auprès de nos Etats membres pour un financement durable de notre institution ». Son prédécesseur, le ministre de l’agriculture du Burkina a reconnu que beaucoup d’efforts ont été consentis mais qu’il reste encore de nombreux chantiers à investir.

Didèdoua F. ZINGUE

 

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