La ministre de la Santé, Claudine Lougué a effectué une visite au Centre hospitalier universitaire Tengandogo, ce lundi 24 février 2020. Objectif : visiter les différentes unités de soins de l’hôpital mais aussi s’imprégner des conditions de travail des agents de santé.
« Le CHU Tengandogo est un exemple national et sous régional », c’est ainsi que s’est exprimé la ministre de la Santé Claudine Lougué, à l’issue de la visite guidée des locaux de l’hôpital Tengandogo, par son directeur général, Alexandre Sanfo. Selon la ministre, cette visite vise à palper du doigt les réalités sur le terrain. « Nous avons entrepris la visite des formations sanitaires parce que depuis notre arrivée au ministère, nous n’avions pas eu le temps de le faire à cause de la fronde sociale. D’où cette visite afin de palper du doigt ce qui s’y passe et encourager les agents de santé qui donnent le meilleur d’eux-mêmes » a confié Claudine Lougué. De la nouvelle unité de Coronagraphie, à la pharmacie en passant par les Urgences, l’unité des grands brûlés, l’imagerie puis le laboratoire, bref tout a été passé à la loupe de la ministre et son équipe. Pour la ministre de la Santé, c’est un personnel motivé, engagé et prêt à donner le meilleur de lui-même qu’il a été constaté de voir. Quant au premier responsable du CHU, Alexandre Sanfo, il a salué cette visite qui leur permet d’entrevoir des perspectives heureuses pour l’hôpital parce que, a-t-il déclaré, « nos difficultés actuelles sont les ressources matérielles, les équipements ont besoin de maintenance et d’être remplacés ». «Nous sommes un établissement public de l’Etat mais le budget qui nous est alloué est insuffisant », a-t-il dit. Tout en reconnaissant la vétusté des équipements, la première responsable en charge de la santé a confié que « nous sommes en train de tout mettre en œuvre, de mener des réflexions afin d’opérer d’autres mode d’équipements ». Interpelée sur la rupture des relations avec Taïwan qui a pourtant financé la réalisation du CHU de Tengandogo, Claudine Lougué a répondu : « certes nous avons rompu des alliances amicales, mais nous avons tissé d’autres qui se portent bien. Il suffit de poser les problèmes progressivement et vous verrez qu’ils seront résolus ».
Samiratou OUEDRAOGO
(Stagiaire)