Depuis le 19 avril 2019, les greffiers observent un mouvement d’humeur sur le territoire national, paralysant ainsi le fonctionnement des juridictions. Dans une déclaration, l’intersyndical indique qu’après plusieurs démarches auprès du ministre en charge de la Justice, et au regard « des avancées dans les négociations et des engagements pris par les autorités », et prenant également en compte « l’immense souffrance des populations », il a décidé de suspendre son mouvement et de reprendre le travail dans toutes les juridictions, pour compter du 20 mai.
Par ailleurs, les greffiers « se réservent le droit d’user des voies et moyens en leur possession » en cas de non-satisfaction de leur plateforme revendicative et invite le gouvernement à « montrer sa bonne foi et surtout à la traduire dans ses actes ».
Actuburkina