« Le vendredi 02 mars 2018, deux attaques terroristes ont de nouveau endeuillé le peuple burkinabè. En cette douloureuse circonstance, le Vice-président du Conseil supérieur de la communication, au nom du Collège des conseillers, de l’ensemble du personnel administratif et en son nom propre, présente aux familles éplorées ses sincères condoléances et souhaite un prompt rétablissement aux blessés pris en charge dans les différents établissements sanitaires.
En ces moments de grands questionnements, le travail des médias est apprécié à sa juste valeur. Cependant, le Conseil supérieur de la communication constate, avec regret, que le traitement de ces sujets par certains médias et citoyens sur les réseaux sociaux se fait sans précaution aucune et très souvent au mépris des règles déontologiques. Il en découle la diffusion, la publication et/ou le relai d’informations mal présentées et parfois erronées contribuant ainsi à semer la psychose au sein des populations.
Le Conseil supérieur de la communication en appelle à la responsabilité sociale des journalistes et à la conscience des activistes sur les réseaux sociaux afin de ne pas offrir, par ignorance, un tremplin de visibilité aux assaillants tout en réduisant à néant les efforts de nos vaillantes Forces de défense et de sécurité. Il est nécessaire de s’abstenir de publier, qu’importe le canal, les photographies des blessés, les dépouilles des assaillants et surtout les commentaires de nature apologique.
Pour leurs différentes productions, les médias sont invités à s’assurer de la qualité des personnes ressources ».
Ouagadougou, le 05 mars 2018
La Direction de la Communication et des Relations publiques