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ASSOCIATION « SAVE THE FUTURE » : Pour « Empêcher, limiter, vaincre les addictions »

 

Le monde associatif a accueilli le 8 février 2016, un nouveau membre dénommé « Save the future ». Cette association a été  présentée aux médias le jeudi 24 mars 2016, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse. « Save the future » entend lutter contre les addictions chez les jeunes et les adolescents. La notion d’addiction renvoie à la dépendance d’une personne à une substance ou à une activité génératrice de plaisir  dont elle ne peut se passer en dépit de sa propre volonté. Plusieurs types d’addictions sont de nos jours connues en l’occurrence le tabagisme, la drogue, l’alcoolisme, Outre ces formes d’addictions, il y a la cyberaddiction, l’addiction au jeu, les achats compulsifs, les addictions sexuelles, etc. Des fléaux qui ne sont pas sans conséquence néfaste sur les jeunes et adolescents et qui tendent à prendre de l’ampleur. Pour lutter contre les addictions, une association vient de voir le jour, l’Association « Save the future » (ASF). Elle a été présentée à la presse par ses initiateurs le 24 mars dernier à Ouagadougou. Les actions de l’association « Save the future » seront orientées chez les adolescents et les jeunes, les couches vulnérables que sont les femmes en particulier la femme enceinte. Créée le 8 février 2016, elle a pour slogan : « Empêcher, limiter, vaincre les addictions ». Son objectif général est de contribuer efficacement à la prévention  et à l’élimination de toutes les formes d’addictions pouvant entraîner progressivement la destruction de l’homme et de son environnement.

Entre autres objectifs spécifiques, « Save the future » entend contribuer à la recherche et à la formation dans le domaine des addictions, mener des actions sur les méfaits des drogues et les autres substances psychostimulantes en direction des jeunes, de la femme et de toute personne pouvant être exposée aux addictions, faire des plaidoyers en vue de la mobilisation des ressources au profit des structures sanitaires spécialisées dans la prise en charge des malades souffrant de troubles psychopathologiques liés aux addictions. L’association entend également mettre en place des mécanismes d’accompagnement, de prise en charge et de réinsertion des personnes atteintes de troubles liés à des dépendances diverses. L’ASF est née du constat des limites manifestes des stratégies de lutte contre la pauvreté entrainant une précarité de plus en plus accentuée des populations, la vulnérabilité de la personne humaine. A cela s’ajoutent la fragilité de l’individu, l’instabilité au sein des familles, la dépravation des mœurs, la délinquance juvénile, l’exclusion sociale des enfants et des femmes, l’oisiveté liée au chômage récurrent des jeunes, etc.  En effet, selon le rapport mondial 2012 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le nombre de consommateurs de drogue chez les adultes en Afrique se situe entre 22 et 72 millions avec un taux de prévalence de 3,8 à 12,5%. Au Burkina Faso, la prévalence des addictions chez les adolescents est de 20,3% pour le tabac. Trois grandes interventions immédiates seront faites par « Save the future » en l’occurrence un cross populaire qui sera organisé à Ouagadougou d’ici à deux mois ; une conférence publique à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso et une rencontre au sommet qui sera proposée sous le leadership du président du Faso.

Christine SAWADOGO

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