Le président sud-africain Cyril Ramaphosa comparaîtra devant la commission d’intégrité du parti au pouvoir, le Congrès national africain, a déclaré dimanche le secrétaire adjoint du parti.
M. Ramaphosa, 67 ans, va être entendu dans le cadre d’une affaire de dons de campagne controversés, notamment les fonds CR17 perçus en 2017. Il avait soutenu que les 36 000 dollars perçus, ont servi pour sa campagne lors de son élection à la tête de son parti du Congrès National Africain (ANC). La date de comparution du chef de l’État n’a pas été communiquée. En 2018, la Haute Cour de Pretoria avait décidé de suspendre l’enquête mais ce lundi, les responsables du parti au pouvoir ont indiqué que le président sud-africain devrait finalement s’expliquer devant une commission d’intégrité.
Dans le passé, des membres de l’ANC ont été démis de leurs fonctions suite aux recommandations de la commission intégrité.
La saga s’est avérée être un casse-tête pour M. Ramaphosa, qui s’était engagé à assainir la politique sud-africaine depuis qu’il s’est hissé au sommet il y a deux ans et demi…
Selon le quotidien Mail and Guardian, le président Ramaphosa est également confronté à des allégations de corruption dans les marchés publics liées à la réponse au coronavirus. En particulier, le mari de sa porte-parole officielle, Khusela Diko, aurait décroché un contrat de 125 millions de rands avec le département de la santé de la province de Gauteng.
Reuters et Africanews