L’armée tchadienne affirme avoir tué plus de 300 rebelles dans des combats, samedi, contre une colonne du Fact, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad. Ndjamena annonce également 5 morts dans ses rangs. Du côté du Fact, on reconnaît, ce lundi 19 avril au matin, qu’une des colonnes de la rébellion, colonne composée d’une trentaine de véhicules, est portée disparue depuis les combats de samedi. Pendant ce temps, à Ndjamena, la plus grande inquiétude s’est installée dans la population.
Depuis plusieurs jours, les rumeurs les plus folles sur une éventuelle attaque rebelle. Des rebelles qui ont affronté samedi, dimanche et lundi, les forces gouvernementales dans le Borkou et le Kanem, dans le nord-ouest du Tchad.
Ce lundi, en fin de matinée, plusieurs chars ont été positionnés au point névralgique de Ndjamena, dans le périmètre de la présidence, ce qui a suffi à semer la panique dans la capitale.
Le gouvernement, qui n’avait pas annoncé qu’il s’agissait de mesures préventives, a tenté de se rattraper par la voie du ministre de la Communication, qui a tweeté : « Je tiens, par ma voix, à rassurer qu’il n’y a rien qui puisse justifier la panique dont est prise une partie de la population, à cause de la propagande malveillante entretenue sur les réseaux sociaux. J’appelle donc au calme.»
RFI