La Cour de cassation de Niamey va se prononcer le 23 mars prochain sur la tenue on non du procès de l’affaire de trafic de bébés. Une affaire pour laquelle l’opposant Hama Amadou, candidat au second tour de la présidentielle, est écroué depuis novembre 2015.
Hama Amadou qui avait précipitamment quitté le pays pour la France, est écroué depuis son retour d’exil le 14 novembre 2015, dans une prison au nord de Niamey. En janvier 2015, un juge du tribunal correctionnel s’était déclaré « incompétent » pour juger la vingtaine de personnes, dont Hama Amadou, accusées d’avoir participé à ce trafic de bébés. Dans le mois de juillet de la même année, les avocats de Hama Amadou avaient introduit un pourvoi en cassation d’une décision de la Cour d’appel qui renvoyait l’affaire en jugement devant un tribunal correctionnel. Selon un des avocats de Hama Amadou, « un pourvoi en cassation (de la défense) a été apprécié (examiné) le mercredi 2 mars et mis en délibéré le 23 mars ». Ce serait donc un nouveau rebondissement dans cette affaire de trafic de bébés.
Avec le second tour de la présidentielle devant opposer le président sortant Mahamadou Issoufou à l’ex-président de l’Assemblée nationale le 20 mars prochain, l’opposition a annoncé qu’une nouvelle demande pour sa libération conditionnelle a été déposée en début de semaine, afin qu’il puisse battre campagne « régulièrement». Cette fois sera-t-elle la bonne ? On attend de voir.
AL CAPPUCCINO