Prévue pour comparaître en conseil de discipline ce 17 septembre 2020 à la DRINA, à Ouagadougou, l’audience impliquant Bassolma Bazié, Secrétaire général de la CGTB, a été à nouveau reportée à la demande de la défense pour défaut de communication du dossier individuel.
L’audience de comparution de Bassolma Bazié qui devait se tenir ce 17 septembre, a été finalement reportée au 21 septembre à la demande de la défense. Pour Me Prospère Farama, avocat de la défense, son client aurait demandé de lui communiquer le dossier de l’affaire et le dossier individuel. Mais « nous avons reçu la communication du dossier de l’affaire, mais pour le dossier individuel, le conseil l’avait prié de se déplacer aux archives de la Direction des ressources humaines (DRH) pour consultation », a-t-il souligné. C’est pourquoi « nous avons estimé qu’en lieu et place d’une consultation, c’est plutôt d’une communication qu’il s’agissait », a-t-il regretté. A l’en croire, ils ont écrit au conseil pour le prier de leur communiquer le dossier et par la même occasion, demander le report de l’audience, en tant qu’avocat.
Car, « nous avons estimé que le délai dans lequel nous avons été saisi par notre client, ne permettait pas de préparer convenablement sa défense », a-t-il indiqué. Le report a été accordé pour lundi à 9h. Sur le déroulé du dossier, Me Farama a indiqué que les arguments de la défense seront très brefs, très courts et très précis. « S’il s’en tient qu’à nous, ce dossier ne devrait pas connaître un marathon », a-t-il laissé entendre.
A en croire Me Farama ce report permettra de mieux préparer la défense de son client. Pour l’heure, il se dit serein quant au traitement du dossier. Il faut noter que les rues du DRINA étaient bondées syndicalistes qui ont effectué le déplacement d’autres provinces pour assister à l’audience de celui qu’ils ont surnommé « le général ». Malheureusement, la salle d’audience ne pouvait que contenir une vingtaine de personnes. L’audience reportés, les militants se sont retrouvés à la Bourse du travail. Ce fut une occasion pour les premiers responsables de mettre tout le monde au même niveau d’information.
Didèdoua F. ZINGUE