L’information a d’abord été publiée par la radio Ouaga Fm, hier, 8 février 2018 dans la journée. « Les événements se sont déroulés dans l’après-midi du mercredi 31 janvier 2018, aux environs de 14h et demie. Le Bishop Claver Yaméogo se rend à l’aéroport international de Ouagadougou pour y accueillir son épouse qui rentrait d’Abidjan. Selon l’intéressé lui-même, c’est après avoir garé son véhicule au parking de l’aéroport qu’il aurait été interpellé par quatre hommes en civil qui, en toute convivialité, l’invitent dans une salle de l’aéroport. C’est alors que les trois valises et le carton de condiments constituant les bagages de voyage de son épouse, sont passés au scanner. Puis, ces hommes, visiblement des agents de sécurité et parmi lesquels un Européen, ordonnent l’ouverture des valises dont ils fouillent minutieusement les contenus, pièce après pièce » ; rapporte Ouaga Fm. Nous avons échangé avec le Bishop Claver Yaméogo qui a confirmé les faits en expliquant qu’on les suspectait de trafic de drogue. Que des agents de sécurité ou de renseignement fouillent ses affaires ou les affaires de son épouse, c’est « normal », estime le pasteur. Mais que l’on fouille ce qui relève de l’intimité d’une femme qui n’a rien à se reprocher, en présence de son époux, cela peut révolter. Cette affaire a effectivement révolté le couple Yaméogo. Selon nos informations, les quatre « agents » n’ont pas trouvé ce qu’ils recherchaient dans les affaires de Mme Yaméogo. Quant au Bishop Claver Yaméogo, il voudrait désormais savoir le fond de cette affaire.
Le Pays