Désormais, quiconque possède des informations ou des soupçons fondés relatifs aux abus sexuels ou scandales sexuels, « de la part de clercs (prêtres), de membres d’instituts de vie consacrée ou de sociétés de vie apostolique, peut se confier au bureau ecclésiastique mis en place par le Cardinal Philippe Ouédraogo.
En effet, dans le cadre de la protection des mineurs et des personnes vulnérables, le Pape François a promulgué une recommandation en 2019. C’est dans cette logique que « L’Eglise catholique du Burkina Faso a mis en place, dans la capitale burkinabè, un bureau chargé de recueillir d’éventuelles accusations d’abus sexuels portées contre des ecclésiastiques, dans un contexte marqué par des scandales similaires en Occident ». Ainsi, « le Bureau ecclésiastique, collégialement ou individuellement, est habilité à accueillir d’éventuelles informations et accusations d’abus sexuels sur des mineurs, des personnes vulnérables ou sur des adultes (hommes, femmes, jeunes filles), de la part de clercs (prêtres, ndlr), de membres d’Instituts de vie consacrée ou de Sociétés de vie apostolique», lit-on.
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