Quatre jours après l’attaque de l’école catholique St. Mary, dans l’État du Niger, le diocèse de Kontagora, dirigé par le Révérend Bulus Dauwa Yohanna, évêque et propriétaire de l’établissement, s’est exprimé sur la gravité de la situation et la détresse des familles des élèves et enseignants enlevés.
« C’est un événement extrêmement tragique qui nous touche tous et qui a profondément bouleversé de nombreuses familles, aujourd’hui traumatisées », a déclaré le Révérend Bulus Dauwa Yohanna.
Lors de l’attaque, plus de 300 écoliers et au moins 12 enseignants ont été kidnappés par des hommes armés. Ce lundi 26 novembre, 51 élèves ont réussi à s’échapper, apportant un premier soulagement aux familles et aux autorités.
Aucun groupe n’a revendiqué ces enlèvements. Les autorités ont déclaré que des escouades tactiques avaient été déployées aux côtés de chasseurs locaux pour retrouver les enfants. L’Église affirme également travailler en étroite collaboration avec les autorités.
Le Nigeria a récemment été frappé par plusieurs enlèvements massifs dans des écoles. Celui de l’État du Niger survient quelques jours seulement après l’attaque, le 17 novembre, de l’internat de la Government Comprehensive Secondary School de Maga, dans l’État de Kebbi, où 24 lycéennes avaient été kidnappées à l’aube. Le 25 novembre, elles ont été libérées.
Le président nigérian, Bola Tinubu, avait annoncé mardi que les étudiantes kidnappées la semaine dernière avaient été retrouvées, et a souligné la nécessité de renforcer la sécurité dans les zones vulnérables.
Source: ActuBurkina

