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Forum de Lomé sur la paix et la sécurité : le coup de gueule du Chef de la diplomatie burkinabè

Le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, a pris part les 11 et 12 octobre 2025 à Lomé, en République Togolaise, à la 2e édition du Lomé Peace and Sécurity Forum.

Initiée par les autorités togolaises en collaborations avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cette 2e édition était placée sous le thème : « L’Afrique face aux défis sécuritaires complexes : comment renforcer et rendre durable la paix et la paix dans un monde en mutation ».

Elle a connu la participation de personnalités politiques issues de plusieurs pays et des organisations africaines et internationales.

La Confédération des Etats du Sahel était représentée par les Ministres chargés des Affaires étrangères des trois pays.  Il s’agissait au cours de cette édition 2025 d’analyser les défis sécuritaires complexes, de proposer des stratégies adaptées et concrètes, d’offrir un cadre de dialogue multi-acteurs et de favoriser une meilleure connaissance des opportunités et défis de l’intelligence artificielle.

A cet effet, cinq  panels ont ponctué les travaux du forum dont celui des grands leaders portant sur le thème central du Forum, coanimé par le ministre burkinabè et ses homologues de la Confédération des Etats du Sahel.

A travers un texte intitulé, « Concert des nations  »  le Chef de la diplomatie burkinabè a déploré l’échec de l’ONU, qui en tant que Maestro de cet orchestre philharmonique qu’est le monde, a vu sa baguette cassée. Il dépeint ainsi une situation déplorable, une  situation de cacophonie où le Maestro n’est plus ni écouté ni suivi.

Le Ministre TRAORE a aussi centré son intervention sur la nécessité de construire un narratif africain sur les problèmes africains.

Pour lui, les diagnostics des problèmes que vit l’Afrique ne doivent plus être faits hors du continent mais plutôt sur le continent et par les africains eux-mêmes. Aussi, l’Afrique se doit-elle de renforcer sa lecture des contextes, s’approprier réellement les problèmes et y apporter des solutions durables.

Répondant à une question sur le financement de la lutte contre l’insécurité, le ministre en charge des Affaires étrangères a partagé l’expérience du Burkina Faso,  qui a mis en place le Fonds de soutien patriotique une initiative endogène qui permet de mobiliser environ cent cinquante milliards de francs CFA par an. Des ressources nécessaires au financement de la lutte contre le terrorisme à travers l’acquisition de matériel militaire et au financement du développement national.

Rappelons que la cérémonie d’ouverture, intervenue le 11 octobre 2025, a été présidée par le Président du Conseil de la République Togolaise, Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE, qui avait à ses côtés, le Président de la République du Libéria Joseph BAOKAI et l’ancien Président de la République fédérale du Nigéria, Olesegun OBASANJO.

DCRP/MAECR-BE

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