Nnamdi Kanu , s’est vu refuser sa demande de libération sous condition. En effet, la justice a estimé que les procureurs disposaient d’éléments suffisants pour que le leader du peuple indigène du Biafra (IPOB), ce groupe séparatiste qui milite pour l’indépendance de la région du sud-est du Nigeria, réponde aux accusations de terrorisme portées contre lui par le gouvernement.
Aloy Ejimakor, son avocat a réagi : « Nous sommes déçus. Notre client est toujours malade et reste détenu. Et nous ne sommes pas satisfaits de cette situation. Sa situation nécessite des soins urgents ».
Obi Aguocha, homme politique nigérian s’offusque de ce verdict: « Dans ce pays, il y a deux ensembles de règles. Une règle pour les Igbos et une règle pour tous les autres Nigérians. C’est une occasion unique pour le Nigeria de faire preuve de circonspection et de rechercher une solution politique à cette question. »
Par ailleurs, il y a environ un mois, Simon Ekpa autre figure du mouvement séparatiste, devenue influente après l’arrestation de Kanu a été condamné en Finlande à six ans de prison pour terrorisme et fraude fiscale.
Source: Africanews