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CROISSANCE 2016 DE L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE : des prévisions alarmantes

Dans une nouvelle mise à jour de son rapport « Perspectives de l’économie mondiale », le Fonds monétaire international a drastiquement réduit sa prévision de croissance en Afrique subsaharienne ramenée à  +1,6 % contre un taux de +3 % évoqué en avril.

Le FMI a réduit de moitié sa prévision de croissance économique en Afrique subsaharienne cette année. L’institution dirigée par la Française Christine Lagarde ne parie désormais que sur une croissance de +1,6 % en 2016, contre 3 % annoncés en avril dernier, dans la précédente édition de son rapport « Perspectives de l’économie mondiale ». La première édition du rapport 2016, publiée en janvier, annonçait une croissance de +4 %.

Selon les nouveaux chiffres dévoilés ce mardi 19 juillet par le FMI, l’année 2016 sera, de loin, la plus mauvaise pour la région depuis plus d’une décennie. Les prévisions du FMI sont encore plus pessimistes que celles, déjà alarmantes, de la Banque mondiale (+2,5 %).

Le FMI explique cette drastique révision à la baisse par « la conjoncture économique délicate que connaissent les plus grands pays [de la région], qui s’adaptent à la diminution des recettes tirées des produits de base ».

Au Nigéria, le Fonds prévoit désormais une récession, avec un recul de -1,8 % de l’activité économique, contre un taux de croissance supérieur à +2 % évoqué il y a à peine trois mois. La plus grande économie du continent fait face « aux pénuries de devises provoquées par la baisse des recettes pétrolières, à la faible production d’énergie électrique et à une perte de confiance des investisseurs », selon le FMI…

En Afrique du Sud, le PIB devrait rester inchangé en 2016 (+0,1 % contre +0,6 % évoqué en avril), seule une modeste reprise étant prévue pour l’année prochaine, estiment les économistes du FMI.

Les perspectives sont moins alarmantes dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient, où le FMI table sur une croissance de +3,4 % en 2016 (soit mieux que le taux d’environ 3 % estimé en avril), grâce notamment au « modeste rebond qu’ont récemment connu les cours pétroliers » et à la poursuite de l’assainissement budgétaire.

Source : jeuneafrique.com

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