Après quelques mois de publication de « Vie de Stars » dans votre journal en ligne Actuburkina, nous vous proposons pour ce numéro, de relire les extraits de quelques artistes qui sont passés sur cette tribune. Il s’agit en l’occurrence de Oscibi Jhoann, Idak Bassavé, Sénateur 1er, Grand docteur, tous artistes-musiciens, de Isabelle Bulczynsky/Dossa, artiste-plasticienne et de Honoré Bambara, promoteur culturelle. Lisez plutôt!
De quoi vit Oscibi Jhoann ? De la musique ou de la couture … ?
Vous savez, la musique n’est pas que vente d’albums. La musique, c’est un carnet d’adresses, c’est de la stratégie. On n’a pas forcément besoin de remplir des stades pour vivre de sa musique. On a besoin d’être organisé. Pour revenir à votre question, je vous réponds que je vis de la musique et d’un carnet d’adresses que j’entretiens. Je dois dire que je suis très actif sur Youtube. Si vous y allez, vous verrez que je ne peux pas faire un an sans faire un clip, sans être dans l’actualité. Si fait que quand je pars toucher mes droits d’auteurs au Bureau burkinabè des droits d’auteurs (BBDA). C’est un chèque que je reçois. Donc, en clair, je vis de mon art.
Sénateur 1er parle à ses fans
Selon vous, les Burkinabè s’intéressent-ils tant aux arts de façon générale, et à la peinture que vous pratiquez, en particulier ? (Isabelle Bulczynsky/Dossa, artiste-plasticienne)
Je pense que les gens commencent à s’y intéresser. J’ai quelques acheteurs burkinabè même si je dois avouer que c’est surtout des étrangers qui achètent mes œuvres. Les Burkinabè qui achètent sont très peu pour le nombre d’artistes que nous sommes dans le pays. J’ai été au Bénin et au Sénégal pour des expositions et je me suis rendu compte qu’à Dakar, par exemple, les locaux achètent plus qu’ici et peut-être qu’il sera intéressant pour nous artistes, qu’ils investissent plus dans notre travail.
Honoré Bambara, promoteur culturelle se prononce sur le buzz de « Aicha trembler »
Que fait Idak Bassavé en dehors de la musique ?
Je fabrique et commercialise du savon liquide, de l’eau de javel et du vinaigre. J’ai eu l’autorisation du Laboratoire national de santé publique (NDLR : devenu Institut national de santé publique) pour fabriquer ces produits. Mais de nos jours, les coûts des intrants ont tellement augmenté qu’il n’y a pratiquement plus de marge bénéficiaire surtout pour ce qui concerne le vinaigre. En plus des coûts des intrants, il y a le fait qu’il y a trop de vinaigre sur le marché, ce qui n’est pas sans conséquence sur chiffre en matière de vente. C’est pourquoi je n’en fabrique plus pour vendre. Mais je le fais sur commande ou pour en offrir à des amis, à certains membres de ma famille, etc. En revanche, pour ce qui est du savon liquide et de l’eau de javel, j’ai assez de commandes. A part la musique, c’est ce que je fais comme activité. Je rappelle aussi que j’ai une association dénommée association Bassavé pour le bien-être des enfants. Chaque année, nous organisons un concert gratuit au profit des enfants.
Grand docteur se prononce sur la musique burkinabè
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