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La dissolution du Conseil supérieur de la Magistrature par Kaïs Saïed, le président tunisien continue de susciter des réactions en Tunisie, mais aussi à l’international. Les voix s’élèvent pour condamner ce pas supplémentaire que fait le locataire de Carthage vers un pouvoir solitaire et sans contre-pouvoirs.

Depuis que Kaïs Saïed a annoncé que le Conseil supérieur de la Magistrature appartenait désormais « au passé »– ce sont ses termes – les réactions se multiplient. Après l’Union européenne, ce sont les États-Unis, mais aussi les ambassadeurs des pays du G7 en Tunisie, qui ont fait part de leur vive inquiétude quant au respect de l’état de droit dans le pays.

Jusqu’au Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme onusien – par le biais de sa représentante, la Chilienne Michelle Bachelet – a réagi à cette annonce y voyant une tentative supplémentaire d’« étouffer la dissidence ». Des mots extrêmement forts qui résonnent auprès des magistrats tunisiens. Ceux-ci ont lancé un préavis de grève pour les journées de ce mercredi et de jeudi pour signifier leur refus de la décision présidentielle.

Source: RFI

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