Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan, membre du Conseil national de transition (CNT), l’organe dit de transition créé par l’opposition ivoirienne, a été interpellé dans la nuit du 6 au 7 novembre dans un village du département d’Adzopé, à une centaine de km au Nord-Est d’Abidjan.
Selon plusieurs médias, il a été interpelé avec deux autres personnes par les forces de l’ordre alors qu’ils tentaient de se rendre à Bongouanou (Centre-Est). Affi N’Guessan et Albert Toikeusse Mabri, président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), tous deux membres du CNT, étaient «activement recherchés», selon le procureur de la République près du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Richard Christophe Adou. A en croire ce dernier, dans le cadre de l’enquête pour attentat et complot contre l’autorité de l’État, plusieurs personnes ont été interpelées dont Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
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