La libération de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, détenu à la Cour pénale internationale (CPI) depuis six ans et demi, semble désormais imminente.
En effet, après un an et huit mois d’audience, la CPI n’en est qu’au 68e témoin de l’accusation, alors que plus d’une centaine devra être entendue… Sans oublier qu’il y aura le tour des témoins de la défense, puis des experts. En clair, le procès ne devrait pas s’achever avant 2020. Une lenteur qui semble peser et qui est de plus en plus critiquée.
Par ailleurs, la chambre de première instance avait, en mars 2017, opté pour le maintien en détention de Laurent Gbagbo, mais elle a été contrainte de revoir sa décision en appel. Et son jugement est fortement attendu dans les semaines à venir. Selon Jeuneafrique qui se réfère à plusieurs sources, l’une des hypothèses privilégiées serait sa mise en résidence surveillée fin 2017 ou courant 2018. Il résiderait alors dans un pays européen – la Belgique et l’Italie sont évoquées –, ce qui permettrait de le maintenir à proximité de la CPI et à bonne distance d’Abidjan.
