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REINSERTION  SOCIALE D’ENFANTS EN SITUATION DE RUE : l’Ambassade de France vole au secours d’un collectif d’associations

Le collectif AJER/FS, GAIA FASO, REPERE et l’Ambassade de France au Burkina Faso ont signé un accord de financement ce 21 septembre 2020, à Ouagadougou. L’objectif était d’assurer la prise en charge sanitaire et psychosociale des enfants et des jeunes en situation de rue.

D’un coût total de 27 614 500 F CFA, le projet « pour une prise en charge sanitaire et psychosociale adaptée et une réinsertion sociale et économique durable des enfants et jeunes en situation de rue à travers une dynamique de partenariat renforcée », sera soutenu par l’Ambassade de France à hauteur d’un montant de 22 639 00 F CFA. Il sera exécuté sur une durée de 4 mois, dans la ville de  Ouagadougou. En effet, selon Tasséré Ouédraogo, représentant du  collectif, le projet vise à lutter contre l’exclusion sociale des personnes les plus vulnérables, notamment les enfants et les jeunes en situation de rue au Burkina Faso. Pour lui, le travail consistera à la stabilisation et à la prise en charge de ces enfants à travers les causeries éducatives, les jeux de société à l’issue desquels au moins 60 enfants dont la vulnérabilité est extrême,  seront soustraits et soutenus à quitter définitivement leur situation de précarité. C’est pourquoi le collectif entend les identifier et leur offrir une prise en charge d’urgence sanitaire et psychosociale, proposer une mise à l’abri, une sensibilisation et une réinsertion sociale et économique de ces enfants et jeunes en situation de rue. Selon M. Ouédraogo, au cours de la mise en œuvre du projet, plusieurs activités seront menées en vue d’atteindre les objectifs que le collectif AJER/FS, GAIA FASO, REPERE ainsi que l’Ambassade de France au Burkina Faso se sont fixés.

 

Ils entendent réaliser des maraudes de nuit à Ouagadougou afin d’apporter une aide globale et individualisée, d’offrir un cadre de repos, de mise à l’abri, de récupération, de soins médicaux et psychosociaux, d’assurer la sensibilisation des enfants et jeunes, d’organiser le suivi individuel et familial, d’appuyer leur scolarisation,  leur ré scolarisation ou leur  formation professionnelle, d’assurer également le retour en famille,  pour les cas qui le permettent, d’organiser une formation des animateurs et Paris-éducateurs sur les soins de santé primaire, des séances d’information sur les IST et la tuberculose, des séances de dépistage du  VIH. Outre cela, le projet compte organiser une session de renforcement des capacités des acteurs du projet sur la protection de l’enfant et le suivi des bénéficiaires installés. Il a remercié la donatrice pour son soutien technique dans l’élaboration du projet, et surtout le soutien financier à travers la signature de la convention. L’Ambassadeur de France au Burkina, Luc Hallade a, pour sa part, indiqué que la question des enfants en situation de rue préoccupe son institution en tant que partenaire qui accompagne les efforts du gouvernement. Selon lui, la problématique des enfants en situation de rue est une question complexe et mieux, aujourd’hui, le phénomène est en pleine expansion avec la situation d’insécurité qui fait de plus en plus de déplacés internes. « C’est triste de voir des femmes et des enfants dans cette situation », a-t-il déploré ajoutant qu’il était important que l’on puisse appuyer les associations qui travaillent sur le terrain. A en croire Luc Hallade, c’est une modeste contribution que l’Ambassade apporte à un vaste problème qui touche le Burkina. Et de souhaiter que cette contribution soit  suivie par  d’autres volontés. « Cela me paraîtrait une bonne contribution », a-t-il ajouté.

Didèdoua Franck ZINGUE

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