La tombe de Jean-Marie Le Pen, décédé le 7 janvier et inhumé dans le caveau familial le 11 janvier dans le cimetière de sa ville natale de la Trinité-sur-Mer (Morbihan), a été la cible d’acte de vandalisme, dans la nuit du 30 au 31 janvier.
Croix et plaques renversées, marbre fendu, la tombe de Jean-Marie Le Pen, a été la cible d’actes de vandalisme. Selon les informations, l’ensemble des stèles et des monuments en hommage à la famille ont été endommagés. L’on ignore pour l’instant l’identité ou les identités de l’auteur ou des auteurs. Cette profanation a été condamnée par de nombreux Français. Certains dénoncent un acte « odieux », « ignoble et abject », « un acte inqualifiable, commis par ceux qui ne respectent ni les vivants ni les morts”. « Le respect des morts est sacré », laissé entendre un député européen RN. “ Le respect des morts est ce qui distingue la civilisation de la barbarie », a martelé pour sa part le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau. Pour Marie Caroline Le Pen, une des filles de Jean-Marie Le Pen, il n’ y a « pas de mot pour qualifier les individus qui s’attaquent à ce qu’il y a de plus sacré. Ceux qui s’attaquent aux morts sont capables du pire contre les vivants ».
Une enquête a, à cet effet, été ouverte pour « violation de sépulture, tombeau, urne cinéraire ou monument édifié à la mémoire des morts ». Le cimetière, lui, a été fermé au public.
Pour rappel, après l’annonce du décès de Jean-Marie Le Pen, plusieurs personnes se sont rassemblées à Paris, Marseille et Rennes, pour manifester leur joie.
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