La session foraine de la Commission technique spéciale de retrait de permis de conduire de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) a eu lieu ce 22 mai 2025, à Ouagadougou. Sur 12 dossiers programmés, 9 ont été examinés. 7 conducteurs ont vu leur permis de conduire suspendus.
9 dossiers sur les 12 programmés, ont été examinés ce 22 mai, lors de la session foraine de la Commission technique spéciale de retrait de permis de conduire initiée par l’Office national de la sécurité routière (ONASER). Lors des travaux, la commission a décidé de restituer le permis de conduire à 2 conducteurs dont les responsabilités dans des accidents mortels n’ont pas été établies. Par contre, ladite commission a prononcé la suspension du permis de conduire de 7 autres conducteurs pour des durées allant d’un à 5 mois. Pour cause, dans tous les cas d’accidents examinés par la commission, il y a eu des victimes décédées. Tout en prodiguant des conseils aux conducteurs mis en cause, la Commission les a exhortés à respecter scrupuleusement le Code de la route lors de leur conduite. “Le retrait de permis de conduire n’est pas une sanction anodine. Il s’agit d’une mesure administrative forte, destinée à protéger les usagers de la route contre les comportements parfois irresponsables, parfois involontaires, et les infractions graves qui mettent en péril des vies humaines. La Commission technique spéciale joue, à cet effet, un rôle crucial dans l’appréciation objective des cas et la prise de décisions éclairées.”, a expliqué Sibidi Vincent Tougri, Directeur général des Transports terrestres et maritimes (DGTTM. Et d’ajouter : “A travers la tenue des sessions de la Commission, l’ambition est de réduire le nombre d’accidents de la route au Burkina Faso.”
Souvent perçu comme répressif, le retrait de permis est avant tout une mesure de prévention, visant à dissuader les conduites dangereuses. Selon Nina B. Samé /Yaméogo, directrice de la planification de la promotion de la sécurité routière à l’ONASER, plus de 1 000 permis sont retirés chaque année au Burkina. D’où la nécessité, à son avis, d’accentuer la sensibilisation.
Il faut noter que la session se tient en collaboration avec les faîtières des transporteurs qui ont salué l’initiative.
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