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PROCES DU CHARBON FIN : le dossier renvoyé  au  17 décembre

 A peine démarré le 15 octobre 2019,  au Tribunal de    grande instance de Ouagadougou, le procès sur l’affaire de charbon fin a été renvoyé  au 17 décembre  2019, à la demande des avocats de certains prévenus, et de la société Bolloré. Comme motifs, les avocats veulent du temps pour s’imprégner du contenu du dossier. Une demande qui a donc  été accordée par le tribunal.

C‘est une mobilisation des travailleurs et de certains soutiens de la mine d’Essakane qu’il a été donné de voir en cette matinée du 15 octobre 2019, au  Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Habillés à l’effigie de l’entreprise minière, ces jeunes pour la plupart étaient aussi  là pour témoigner leur soutien à la mine. Cette présence au tribunal, pour suivre le procès de l’affaire charbon fin qui, dès l’ouverture a été  renvoyé au  17 décembre 2019, à la demande des avocats des prévenus et de la société Bolloré à l’effet de connaitre le fond du dossier.

Avant que le tribunal ne décide du renvoi  de l’affaire, le Parquet et la  Partie civile n’y voyaient pas d’inconvénients. Mais ils estiment qu’il fallait donner une date moins lointaine, car c’est un dossier qui a beaucoup d’implications. « C’est  pour le respect du droit de la défense que le tribunal a accédé à cette requête de renvoi. C’est un dossier qu’il faut juger sans passion, il ne faudrait pas qu’on se précipite. Ce sont des faits qui sont très graves, et c’est un  préjudice énorme pour notre pays. Il faut aussi qu’à un moment donné, l’opinion soit située. Donc, l’on doit trouver un équilibre entre le droit de la défense et celui de la partie civile qui, est l’Etat burkinabé », a expliqué  Rodrigue Bayala, avocat de la partie civile.

Pour la défense de la mine d’Essakane, représentée par Me Yanogo, ce report fait suite à la demande de certains avocats de prévenus de prendre connaissance du dossier afin de mieux  défendre leurs clients. Par contre, lui en tant que conseil de la mine, n’a pas demandé de report parce qu’il était prêt pour débattre du dossier.

En rappel, 14 personnes dont deux personnes morales (I AM Gold Essakane SA et Bolloré),  et de l’administration publique burkinabè, sont poursuivies dans cette affaire pour des faits de fraude en matière de commercialisation de l’or et d’autres substances précieuses, d’exportation illégale de déchets dangereux, de blanchiment de capitaux, de faux en écriture privée de commerce et de franchise illégale.

      Boureima KINDO

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