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OUARGAYE : des manifestants réclament le départ du médecin-chef

Des manifestants ont sillonné, hier mardi, les artères de la ville de Ouargaye (60km à l’Est de Tenkodogo), pour réclamer le départ du médecin-chef de district Jean-Marc Simporé pour sa supposée mauvaise gestion. L’intéressé a rejeté en bloc les accusations formulées contre lui.

Parmi les griefs reprochés au Dr Jean-Marc Simporé, figurent la non mise en œuvre de la campagne de supplémentation en vitamine «A» dans le village de Kongloré, la mauvaise gestion et le manque d’entretien des ambulances du district et le non accès à la morgue pour conserver des corps.

Les manifestants ont aussi dénoncé le décès d’une femme, courant mars, des suites d’un accouchement, imputable selon eux, à la négligence de M. Simporé et de celle des services de la maternité.

Par ailleurs, les protestataires se sont plaints de la disparition de plaques solaires d’un des magasins du CMA de Ouargaye et la réparation «à coût de millions» d’un groupe électrogène sur fonds du Comité de gestion (COGES) des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS).

La foule a mis fin à sa marche au Haut-Commissariat de la province du Koulpelogo où ses doléances ont été reçues par le secrétaire général représentant le Haut-Commissaire, en mission.

La défense du Dr Simporé

Contacté mercredi par l’AIB, Dr Jean-Marc Simporé a rejeté en bloc les accusations portées contre lui. Selon M. Simporé, la campagne de vaccination à Kongloré n’a pas pu se tenir car les Agents de santé à base communautaire (ASBC) ont refusé de sensibiliser la population parce que la somme qui leur était allouée était dérisoire. En plus, la campagne a coïncidé avec l’absence de l’Infirmier chef de poste (ICP) pour raison de famille. La tentative de reprendre l’opération n’a pas encore abouti, poursuit-il.

Quant aux plaques solaires, Dr Simporé a indiqué que des enquêtes ont permis de les retrouver. Le médecin-chef soutient que la réparation du groupe électrogène a été faite de concert avec les présidents de COGES.

En ce qui concerne le décès de la femme en travail, il assure que cela est dû au manque de produits offerts dans le cadre de la gratuité des soins.

Pour la panne récurrente des ambulances, Dr Jean-Marc Simporé se défend de n’avoir reçu que deux millions de FCFA pour entretenir au moins trois ambulances.

S’agissant de la morgue, le MCD confirme qu’elle a été  réceptionnée mais n’a pas encore été mise en service du fait  que son gérant n’est pas désigné et qu’elle (la morgue) manque de produits désinfectants.

En tout état de cause, il demande au maire de faire venir les services compétents pour un contrôle judicieux afin de mieux le juger.

Agence d’Information du Burkina

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