Vingt-quatre civils maliens et burkinabè, dont des femmes et des enfants, ont péri jeudi dans l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule dans le centre du Mali, selon un nouveau bilan communiqué par un habitant et proche des victimes.
Un précédent bilan provisoire fourni par des élus locaux et une source de sécurité faisait état d’au moins 13 morts parmi les passagers du véhicule, en route pour la foire hebdomadaire de Boni.
« Ils sont finalement 24, dont quatre bébés avec leurs mères », a déclaré à l’AFP Abdoulaye Cheick, habitant de Boni et parent d’un des tués. « Il n’y a pas de survivant », a-t-il dit.
« Ce sont les terroristes qui utilisent ces mines pour semer la terreur », a affirmé une source de sécurité malienne.
« Le véhicule est calciné », a ajouté M. Traoré.
Selon un autre élu local, témoignant sous le couvert de l’anonymat, « le véhicule de forains », a quitté tôt le Burkina Faso pour le marché hebdomadaire qui se tient jeudi à Boni.
« A son bord, on comptait sept commerçants burkinabè et des Maliens. A 9 km de la ville de Boni, le véhicule a explosé après avoir sauté sur une mine », a précisé cette source.
Selon un enseignant de Boni, « des policiers et militaires maliens, ainsi qu’une ambulance » se sont dirigés vers les lieux du drame.
Le 6 novembre, cinq civils, dont une adolescente, avaient été tués lorsque l’autocar qui les amenait vers une foire hebdomadaire avait roulé sur une mine près d’Ansongo (nord-est). Cette attaque n’avait pas été revendiquée…
AFP