La première édition des Journées Nationales du Transport par Rail (JNTR) a officiellement pris fin ce 15 novembre 2025, à Bobo-Dioulasso, au terme d’une série d’activités qui ont mobilisé autorités, experts du secteur ferroviaire, partenaires techniques et populations. Cette clôture solennelle présidée par le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, marque une étape décisive dans la volonté du gouvernement de repositionner le rail comme un pilier stratégique du développement national.
Dans son allocution, le ministre des Infrastructures a salué la mobilisation exceptionnelle autour de cette première édition. Il a rappelé que les JNTR ont offert une plateforme d’échanges et d’apprentissage grâce à l’immersion en train organisée pour les populations ainsi que la visite guidée des installations ferroviaires. Ces activités ont permis aux participants de mieux comprendre les réalités techniques du secteur et de réaffirmer l’importance stratégique du rail dans le désenclavement du pays et la vision du gouvernement. « Le rail burkinabè renaîtra, parce qu’il est le symbole même de notre résistance, de notre unité et de notre souveraineté », a-t-il déclaré devant les participants, avant d’ajouter que « chaque rail posé est un acte de résistance. Chaque train qui roule est une victoire sur la peur ».
Le ministre a également salué le courage des Forces de Défense et de Sécurité, des Volontaires pour la Défense de la Patrie et des populations rurales, grâce auxquelles « nous pouvons continuer à planifier, bâtir et rêver ».
L’événement a aussi été l’occasion de présenter les grandes orientations issues de ces journées. Le ministre a rappelé que les échanges ont permis « de tracer des pistes concrètes », notamment la modernisation du réseau Abidjan–Ouagadougou–Kaya, la connexion vers Tambao, Niamey et le Sahel, ainsi que la construction d’un système multimodal où le rail vient renforcer les autres modes de transport.
Il a insisté sur une vision claire : « faire du rail un instrument de développement endogène, de souveraineté économique et de fierté nationale ».
Moment fort de la cérémonie, des attestations et trophées “Bataille du Rail” ont été remis aux partenaires ayant soutenu l’organisation de cette première édition. Ces distinctions, a-t-il expliqué, visent à encourager tous ceux qui s’engagent dans cette « bataille du rail » pour redonner au Burkina Faso « la puissance de son acier et la fierté de ses rails ».
Faut-il le rappeler, la société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) est l’initiatrice des Journées nationales du transport par rail. Elle est une société d’État créée le 1er août 1995 dont son directeur général actuel est Firmin BAGORO.
La mission de la SOPAFER-B est d’assurer la gestion, la préservation et le développement du patrimoine ferroviaire national. Acteur clé du secteur, la SOPAFER-B veille à la maintenance des infrastructures existantes et pilote les projets d’expansion du réseau ferroviaire. Elle contribue ainsi au désenclavement du pays et à son développement socio-économique.
DCRP/MID
