Le directeur de cabinet du ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité (MATM), Bertrand Toé, représentant le MATM, a procédé, ce 24 octobre 2024 à Ouagadougou, au lancement officiel du Hadj 2025. Pour l’essentiel, l’on retiendra que c’est 120 agences de voyages et de tourisme qui a été retenues. Pour le quota de 8143 pèlerins retenu par les autorités saoudiennes, le représentant du ministre a indiqué que des négociations sont en cours avec la partie saoudienne pour un quota supplémentaire. Quant au coût, il est maintenu, provisoirement, à 3 226 500 F CFA.
Après l’édition réussie du Hadj 2024, les parties prenantes veulent renforcer les acquis et relever les défis pour ce Hadj à venir. Ainsi, elles étaient présents, gouvernement, agences de voyages agréées, comité national de suivi du pèlerinage, etc, à la cérémonie marquant le lancement officiel des préparatifs du Hadj 2025. En 2024 tout comme pour 2025, l’Arabie saoudite a fixé le quota des pèlerins Burkinabè à 8 143.
Selon le porte-parole des agences de voyages agréées, Issa Dianda, ce quota est insuffisant car elles espéraient obtenir 13 500 visas et en lieu et place, ce sont 8 143 visas qui seront octroyés donc un manque à gagner de 5 000 visas. A cette première préoccupation des agences agréées, le représentant du ministre a rassuré que des négociations sont en cours avec les autorités saoudiennes pour revoir le quota à la hausse.
La seconde préoccupation relevée par les 120 agences agréées, tourne autour de la communication, notamment vis-à-vis des futurs pèlerins afin de les inviter d’une part, à s’inscrire très tôt et à payer le prix du Hadj dans les meilleurs délais et, d’autre part, à ne s’inscrire qu’auprès des agences agréées dont la liste sera communiquée. Tout en sollicitant l’accompagnement du premier responsable du département en charge du culte et celui du comité de suivi à mettre un accent particulier sur la communication dans les médias, les agences agréées ont dénoncé le comportement des agences de voyages non agréées qui recrutent parallèlement des pèlerins à leur détriment. Du reste, les agences retenues ont pris l’engagement de s’investir davantage pour un Hadj 2025 sans couac. « Nous nous engageons à ce que le Hadj 2025 soit mieux organisé que le Hadj 2024 et que nous passions du statut de pays nominé à celui de meilleur organisateur en 2025 », a déclaré le porte-parole des agences agréées, Issa Dianda qui a annoncé la contribution financière, à hauteur de 24 535 130 FCFA, d’un certain nombre des leurs, pour l’effort de paix.
Pour le coût du Hadj, il est maintenu, provisoirement, à 3 226 500 FCFA. « Lorsque tous les coûts des différentes prestations saoudiennes, du billet d’avion et de la prestation des agences de voyages et de tourisme seront connus et stabilisés, le coût définitif du hadj 2025 sera communiqué aux pèlerins et aux différents acteurs à temps, à travers les canaux appropriés » a laissé entendre Bertrand Toé.
Aux structures de veille et de suivi, de même que les responsables des agences de voyages et de tourisme agréées, le gouvernement prévient qu’il ne « saurait tolérer aucun comportement susceptible de mettre en danger la vie des pèlerins burkinabè ou de ternir l’image de notre pays ». “ Tout sera mis en œuvre pour détecter tout contrevenant aux règles prescrites et les sanctions seront appliquées en toute rigueur aux acteurs fautifs, conformément à la règlementation en vigueur”, a ajouté le représentant du ministre. Aux futurs candidats au hadj, ils ont été invités à s’inscrire dans les délais requis et auprès des agences de voyages et de tourisme agréées, afin d’éviter tout désagrément. Tous les acteurs du pèlerinage ont été invités à privilégier l’intérêt du pèlerin et à travailler à rehausser l’image du Burkina.
Colette DRABO