La communauté internationale suit de près la situation en Guinée-Bissau, après le coup d’Etat survenu le 26 novembre. Dans un communiqué, les missions d’observation de l’Union africaine et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ainsi que le Forum des sages de l’Afrique de l’Ouest, ont exprimé leur « profonde préoccupation », déplorant une « tentative flagrante de perturber le processus démocratique ». Il en est de même de l’ONU
Dans une déclaration conjointe, les chefs des missions d’observation électorale de l’UA, de la Cédéao et du Forum des Anciens d’Afrique de l’Ouest ont déploré cette « tentative flagrante de perturber le processus démocratique et les acquis obtenus jusqu’à présent ». A ce titre, ils demandent à l’UA et à la Cédéao de prendre les mesures nécessaires pour restaurer l’ordre constitutionnel et exhortent les forces armées à libérer immédiatement tous les officiels détenus pour permettre au processus électoral du pays de se poursuivre jusqu’à sa conclusion.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a, par la voix de son porte-parole, dit suivre « la situation avec une profonde préoccupation ». « Il appelle toutes les parties prenantes nationales en Guinée-Bissau à faire preuve de retenue et à respecter l’État de droit », a déclaré le porte-parole du SG des Nations unies.
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