L’Association pour la promotion de l’intégration africaine (APIA) organise, le 20 mai 2023, à Ouagadougou, le Forum international de la jeunesse africaine de Ouagadougou (FIJAO) sous le thème : « Paix et sécurité dans les Etats du Sahel, Les jeunes en avant-garde ». L’objectif du forum est de mener des réflexions constructives sur les pistes de résolution des conflits et la contribution des jeunes à ce processus. Les premiers responsables de l’association étaient face à la presse, ce 15 mai 2023, à Ouagadougou.
Promouvoir l’engagement des jeunes dans la prévention et la résolution de la crise sécuritaire en Afrique principalement au Sahel, faire l’état des lieux de la situation socioéconomique de la jeunesse des pays de l’Afrique affectés par la crise et présenter les opportunités et des perspectives appropriées aux participants. Tel est le sens du FIJAO qui se tiendra le 20 mai prochain, à Ouagadougou. Ce forum qui réunira au total 1500 jeunes de 10 pays africains (Mali, Niger, Sénégal, Togo, Tchad, Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée, Cameroun, Ghana, Nigeria), entend être une plateforme où la jeunesse africaine s’engagera résolument à apporter des solutions concrètes et efficaces à la crise afin d’amorcer le développement économique des Etats. C’est pourquoi il est prévu, au sortir du forum, l’adoption de 10 engagements pris par les jeunes pour lutter contre l’insécurité au Sahel. « Ce ne sera pas un forum où des jeunes de Ouagadougou vont se réunir pour décider de ce qui va être fait en ce qui concerne la situation sécuritaire. Ce sera un forum participatif et pour le choix des 10 engagements, on a consulté les jeunes du Burkina dont ceux des zones rurales. Les jeunes vont voter 10 engagements sur lesquels travailler pendant un an.
Ce forum marquera le début d’une série d’activités allant dans le sens de la contribution de la jeunesse à la résolution des conflits. Il y aura 10 comités de suivi des 10 engagements. Ce sont des commissions mixtes composées de Burkinabè mais aussi d’internationaux qui vont se charger du suivi effectif des engagements que les jeunes auront pris. Avant la prochaine édition du forum, un bilan sera fait », a laissé entendre le président de l’association, par ailleurs président du comité d’organisation, Billy Hassane Ouattara. Pour les conférenciers, l’occasion sera donnée pour la première fois à la jeunesse africaine de pouvoir s’exprimer sur la question et de proposer des solutions concrètes pour apporter leur pierre à la recherche d’un environnement socioéconomique plus stable et prospère. A noter que quatre thèmes notamment sur la sécurité, l’économie, la diaspora et la jeunesse seront passés au peigne fin au cours du forum. Il y aura également des ateliers et le tout sera couronné par une rupture collective de jeûne, la journée du 20 mai ayant été officiellement choisie comme journée de jeûne pour la paix au Burkina.
Colette DRABO