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CRISE A L’UPC : des militants prévoient une marche pacifique le 12 octobre vers l’Assemblée nationale

Après le président du parti, c’était au tour des militants de base de l’UPC de rencontrer  la presse ce 10 octobre 2017 pour dénoncer  la « traitrise » des 13 députés démissionnaires de l’UPC pour  créer leur groupe parlementaire,  UPC-Renouveau démocratique.

Selon les conférenciers, ces députés « ont trahi le peuple, vendu le suffrage du peuple  électeur pour leurs intérêts égoïstes et alimentaires ». « Si ces députés ont été capables de vendre le suffrage du peuple, sachons qu’ils sont capables  un jour  de vendre le Burkina Faso aux terroristes. Disons-le tout net : Notre pays n’est pas en sécurité avec des députés corrompus, versatiles et chauves-souris », a martelé Jean Léonard Bouda, un militant UPC. Toute chose, ont-ils dit, qu’ils ne sauront tolérer. Pour ce faire, ils ont invité ces « déshonorables députés aux intestins fragiles » à  leur remettre le plus tôt possible leurs mandats.

Et pour y aboutir, ils entendent organiser une marche pacifique le 12 octobre, dès 7h, au côté nord du pont Kadiogo, route de l’Assemblée nationale  pour livrer un message au nouvel occupant du perchoir, Alassane Sakandé. Une demande, à les entendre, aurait été déposée à cet effet.

Outre cette marche, les militants des localités où les élus ont démissionné organiseront, le même jour, devant les hauts commissariats, des remises de lettre. « D’autres manifestations auront lieu dans les secteurs et arrondissements de Ouagadougou ainsi que dans les villes concernées, des visites inopinées aux députés traitres vont s’intensifier afin de dire pacifiquement notre détermination à récupérer nos mandats », a indiqué M. Bouda.

Pour Adama Dabéré, un militant, « c’est une situation de non-retour ». « Il n’y a plus de négociation avec ses 13 démissionnaires. Nous  allons récupérer les mandats vaille que vaille. Il n’y aucune négociation. Si jusqu’à jeudi nous n’avons pas les mandats, nous allons leur rendre visite que ce soit le matin, à midi ou la nuit. Ils ne veulent pas remettre les mandats pour perdre les salaires et autres avantages. Si ça dépasse deux semaines, ils ne verront plus l’hémicycle. Ils ne sortiront plus », a menacé M. Dabéré.

Colette DRABO

Ph. lefaso.net

 

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