Ce vendredi, le nouveau gouvernement travailliste britannique a annoncé sa plus grande avancée dans la refonte de l’approche du Royaume-Uni concernant la guerre à Gaza. Alors que le pays s’opposait encore jusqu’à présent aux mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre de dirigeants israéliens, dont Benyamin Netanyahou, Downing Street a confirmé ne plus contester cette décision. Cette information a été rapportée par le Guardian.
Le procureur en chef de la CPI, Karim Khan, est à l’initiative de cette demande de mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien. Grâce à ce nouveau soutien, il est désormais d’autant plus probable que cette réprimande internationale aboutisse, en exposant, par conséquent, Netanyahou au risque d’être arrêté à l’étranger.
Le précédent gouvernement britannique avait maintenu son soutien à Israël et son désir de rester étroitement lié à la position américaine depuis le début de la guerre à Gaza. D’autres changements sont à prévoir dans les prochains jours, notamment concernant une évaluation du respect du droit international par Israël. Le ministre des Affaires étrangères, David Lammy, a également indiqué qu’il envisageait d’interdire certaines ventes d’armes à Israël, affirme le Guardian.
Côté israélien, la réponse ne s’est pas fait attendre. Tel-Aviv a critiqué une décision fondamentalement erronée, contraire à la justice, au droit et qui viole le droit de toutes les démocraties à lutter contre le terrorisme.
Le Soir

