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COUPURES D’EAU ET D’ELECTRICITE A OUAGADOUGOU : La LCB pour la suppression de la pénalité de retard de paiement

La Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) était face la presse le 11 mai 2016 à Ouagadougou. Cette conférence de presse a porté non seulement sur les coupures d’eau et d’électricité que la population subies actuellement, mais aussi sur l’augmentation du prix des produits de grande consommation.

 

Compte tenu de la pénurie d’eau qui se pose actuellement à Ouagadougou, la Ligue des consommateurs du Burkina a animé une conférence de presse le 11 mai 2016 pour s’exprimer sur le problème qu’endurent les Ouagavillois. Selon Pascal Zaïda, la distribution d’eau en citerne ne peut pas répondre de façon significative aux attentes des consommateurs. Car, les 4 bidons d’eau de 20 litres par ménage sont insuffisants. Pour lui, malgré les coupures intempestives, le consommateur subit non seulement la cherté du prix du m3 d’eau mais aussi ce dernier est obligé de faire de  longues files d’attente. C’est pourquoi, la LCB demande au gouvernement de combattre le mal que de s’engager dans des solutions simplistes et vouées à l’échec, a indiqué le Secrétaire général (SG) de LCB, Pascal Zaïda. Car, a-t-il poursuivi, la LCB de la section du Kadiogo estime que la raison de la pénurie se pose en termes de capacité de l’ONEA à traiter l’eau que la disponibilité même de l’eau. Pour lui, «  le problème d’eau est un manque de volonté de la part des autorités à résoudre le problème puisque la Banque mondiale subventionne l’ONEA ». A l’entendre, la population est en train de vivre des périodes de coupures intempestives d’électricité aux conséquences négatives énormes. C’est pourquoi, Pascal  Zaïda a invité la SONABEL et l’ONEA à prendre des mesures idoines pour soulager les populations. Ces mesures sont, entre autres, la suppression pure et simple de la pénalité de retard, l’opérationnalisation des guichets de règlement des factures, la suppression d’un ou deux mois de factures. Du reste, il a déploré l’augmentation du prix de certaines denrées de base, notamment le riz, le maïs, le haricot, le mil, etc. Selon M. Zaida, la baisse du prix de ces  aliments pourrait trouver solution dans la baisse du prix du carburant et des prix du transport.

 

Salimata OUEDRAOGO (Stagiaire)

 

 

 

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