Les épreuves écrites du Bac session 2025 ont démarré ce 24 juin sur l’étendue du territoire national. Prennent part à cette session, 112 868 candidats dont 60 362 filles et 52 506 garçons. Le top départ des épreuves écrites a été officiellement lancé en présence d’une délégation gouvernementale conduite par le ministre en charge de l’agriculture, le commandant Ismaël Sombié, représentant du chef de l’Etat, au lycée municipal Bambata de Ouagadougou.
112 868. Tel est le nombre de candidats toutes séries confondues, qui prennent part à la session 2025 du BAC au Burkina. Le top départ des épreuves écrites a été lancé par le représentant du chef de l’Etat, le ministre Ismaël Sombié, qui avait à ses côtés les ministres en charge de l’enseignement secondaire, de l’enseignement supérieur, de l’éducation de base. Le ministre Sombié a dit être venu adresser les mots d’encouragement du président du Faso à tous les candidats et aussi les exhorter à être des « Burkinabè dignes, intègres et honnêtes. Nous ne souhaitons pas avoir des Bac empreints de tricherie… Nous voulons des BAC propres. Nous leur avons dit combien nous comptons sur eux pour incarner ces valeurs », a déclaré le ministre Sombié. « Prenez-le (NDLR : ce jour de composition) comme un jour ordinaire. Ne soyez pas crispés. On ne vous demandera pas ce que vous n’avez pas vu. Nous vous invitons à adopter une attitude de Burkinabè, d’honnêteté, de dignité et surtout pas de tricherie », a-t-il conseillé aux candidats. A l’endroit des « policiers du jour » notamment les surveillants, il leur a demandé de garder toute la rigueur qui sied dans le cadre de leurs missions. « Zéro tolérance face aux cas de tentative, de perfidie ou de tricherie. Nous souhaitons qu’ils aient toute la rigueur, être vigilants pour pouvoir déceler tous les cas de tricherie éventuels qui pourraient se présenter et pour lesquels les sanctions seront des plus exemplaires », a-t-il ajouté.
Le ministre en charge de l’agriculture n’a pas manqué de traduire la reconnaissance de la nation aux enseignants « qui contre vents et marrées et souvent dans des conditions souvent difficiles ont fait l’effort de leur inculquer les savoirs qu’ils évaluent aujourd’hui ». Aussi a-t-il salué le professionnalisme des Forces de défense et de sécurité grâce à qui ces examens se tiennent dans certaines localités. Un clin d’œil a été fait aux parents d’élèves qui endurent, au même titre que leurs enfants candidats, le même stress.
Selon le ministre en charge de l’enseignement secondaire, sur les 112 985 candidats, 85% concernent l’enseignement général, environ 5% pour l’enseignement professionnel et 10 % à 11% pour l’enseignement technologique (séries E, G, F). Dans la région du Centre, ils sont 38 662 candidats.
Colette DRABO
