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Algérie : l’écrivain Boualem Sansal condamné à cinq ans de prison ferme

Un tribunal en Algérie a condamné jeudi à cinq ans de prison ferme l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, en détention depuis novembre, soit la moitié de la peine requise par le parquet.

Boualem Sansal, dont le cas est au cœur d’une crise avec la France d’une gravité inédite, était accusé notamment d’atteinte à l’intégrité du territoire algérien.

François Zimeray, avocat français de Boualem Sansal écarté car juif, a réagi à l’annonce du verdict. « Une détention cruelle, vingt minutes d’audience, une défense inexistante, et finalement, cinq ans de prison pour un écrivain innocent : une sentence qui trahit le sens même du mot justice », a-t-il dénoncé.

« Son âge et son état de santé rendent chaque jour d’incarcération plus inhumain encore. J’en appelle au président algérien : la justice a failli, qu’au moins l’humanité prévale », a poursuivi Me Zimeray, faisant ainsi référence à une possible grâce.

Mardi, Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien à Boualem Sansal et ancienne ministre des Affaires européennes, avait estimé sur Sud-Radio, qu’une grâce présidentielle était envisageable pour l’écrivain franco-algérien.

En effet, l’ancienne ministre de Jacques Chirac a expliqué que selon les médias algériens, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, envisageait de recourir à la grâce pour apaiser les tensions avec la France…

Par ailleurs, selon l’ancienne ministre française, Boualem Sansal, « serait éventuellement, mais c’est de la politique fiction, déchue de sa citoyenneté algérienne et ensuite expulsé vers la France. C’est ce qui se passait du temps de l’union soviétique quand les gens sortaient du Goulag. C’est ce que l’on peut espérer ».

Âgé de 75 ans et atteint d’un cancer, Boualem Sansal a été arrêté le 16 novembre dernier par les autorités algériennes. Il lui est reproché d’avoir échangé des SMS avec un ancien ambassadeur de France, ainsi qu’avec l’actuel ambassadeur de France dans un but d’ingérence.

Source: CNews

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