La troisième conférence des Nations unies sur les océans s’ouvre ce lundi dans un contexte de pression croissante pour que les nations transforment des décennies de promesses en une véritable protection des océans. Une semaine durant, le sommet des Nations unies se penchera entre autres sur la ratification du traité sur la haute mer.
En effet, la convention en matière de haute mer est adopté en 2023 permettrait pour la première fois aux nations d’établir des zones marines protégées dans les eaux internationales, qui couvrent près des deux tiers de l’océan et sont en grande partie non gouvernées. Le traité n’entrera en vigueur que lorsque 60 pays l’auront ratifié. Au 8 juin, seuls 32 pays l’avaient approuvé.
Selon une organisation à but non lucratif de défense des océans, seulement 2,7 % des océans sont effectivement protégés des activités extractives destructrices. Un chiffre est bien inférieur à l’objectif fixé dans le cadre de l’engagement mondial « 30×30 », qui consiste à préserver 30 % des terres et des mers d’ici à 2030.
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