Le mpox, autrefois appelé monkeypox ou « variole du singe » en français, s’est répandu à une vitesse V dans plusieurs pays africains, ces derniers mois. En République démocratique du Congo (RDC), un rapport épidémiologique présenté le 15 août dernier par le ministre de la Santé fait état de ce que « 15 664 cas potentiels et 548 décès » ont été enregistrés « depuis le début de l’année ».
Bien avant cette date, l’agence de santé de l’Union africaine, l’Africa CDC, avait recensé 455 morts et 14 479 contaminations dans vingt-cinq des vingt-six provinces de ce pays d’environ 100 millions d’habitants. Preuve que la propagation du mpox va à une vitesse V.
Depuis le 14 août, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété une « urgence de santé publique de portée internationale » contre le mpox. Une décision qui intervient pour la deuxième fois, après l’année 2022, où l’organisation déclenche son plus haut niveau d’alerte contre cette maladie virale.
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