Le Cadre de réflexion et d’action pour le développement durable (CREDD) a tenu une conférence de presse le 16 juillet 2022 à l’hôtel Palm Beach à Ouagadougou. L’objectif est d’échanger avec les journalistes sur de grandes thématiques à savoir le procès Thomas Sankara et la lutte contre le terrorisme.
Dans sa démarche d’apport d’idée pour la construction de la nation, le CREDD a animé une rencontre d’échanges avec les hommes de médias sur des sujets qui concernent la vie de la nation, afin de contribuer à la recherche de solutions efficaces aux problèmes majeurs que traverse le Burkina. Au sujet du procès Thomas Sankara, les conférenciers pensent que ce procès annonce la fin de l’Impunité. Pour eux, ce procès ne devrait pas être source de division, mais un catalyseur de paix. « Nous devons regarder ce procès comme un moyen qui puisse rassembler les burkinabè » a déclaré Pato Dondassé, président de l’association. A l’entendre, les burkinabè doivent dépasser les déchéances pour un climat apaisé.
En outre, il a souligné qu’il est impératif pour les coupables de reconnaitre leurs actes et demandent sincèrement pardon. En ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, Pato Donnasse a estimé que le Burkina n’a pas besoin d’une réconciliation mais d’un sursaut patriotique. Il a ajouté que : « la réconciliation n’est pas à confondre avec le patriotisme, la réconciliation est un processus durable et non un décret ». Attendre la réconciliation pour un avènement de la paix est une fausse route, une allusion. Il faut plutôt taire les différends pour passer à une paix véritable. « Nous n’avons pas besoin d’une réconciliation mais d’un sursaut patriotique pour gagner la bataille contre le terrorisme », a soutenu le président du CREDD.
Odilia VEBAMBA (Stagiaire)
